Eternal-Fuuka
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  Kyou | Ne pas répondre.

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ren
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ren


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 Kyou | Ne pas répondre. Empty
MessageSujet: Kyou | Ne pas répondre.    Kyou | Ne pas répondre. EmptyMer 27 Juil - 20:14

 Kyou | Ne pas répondre. Yayach10

Présentation

     Kyou | Ne pas répondre. Sanstitre3db



      • NOM : Moujuu
      • PRÉNOM(S) : Kokaku
      • SURNOM(S) : Kyouki
      • LIEU DE NAISSANCE : Unknow
      • NATIONALITÉ : Unknow
      • GROUPE : Unknow


Just a story

Ce n'était sans doute pas la première fois que vous voyiez un mercenaire, ou une dans le cas ici présent, au physique moins naturel que l'avait toujours été la norme. Les couleurs de cheveux étranges, les griffes, les crocs, vous en aviez vu, et je m'avancerais même jusqu'à dire que cela ne vous impressionne plus guère. Mais il y a ici quelque chose de dérangeant, chez Kokaku. Quelque chose de troublant, plus difficile à expliquer que si elle avait été elle aussi un de ces monstres. Du moins, lorsqu'elle prend la peine de vouloir se montrer au grand jour sous ses traits véritables.

D'un point de vue général, il serait difficile de dire le contraire: morphologie humaine, deux yeux, un nez, une bouche, un corps symétrique, non, Kyouki n'est pas plus différente de vous que le serait un autre humain. Ses cheveux, blonds aux reflets blancs, presque grisés, et très longs, attachés en une longue queue de cheval haute ou bien laché, loin des étranges couleurs de cheveux que peuvent aborder certains mercenaires, n'inspirent absolument rien d'anormal. Mais pourtant, vous pouvez l'avouer: quelque chose ne va pas. Il y a quelque chose qui vous trouble, qui vous perturbe, mais vous n'êtes pas capable d'analyser ce que c'est. Votre pensée primaire vous hurle intérieurement « Ses yeux, c'est ses yeux qui ne vont pas. ». Mais êtes-vous certains que votre conscience est infaillible? Êtes vous certains qu'elle n'aie pas autre chose qui inspire ce sentiment malsain de ne pas pouvoir la cerner? Il faudrait parfois que vous doutiez un peu de vous-même. Être noyés dans votre arrogance vous perdra. Mais puisque vous tenez tant à vous dire que ses yeux sont la source du problème, alors parlons de ses yeux. Vides. Comment décrire autrement? Le seul mot qui permet de qualifier ces yeux est vide. Sans doute est-ce du au fait que, il y a quelques années de cela, Kyouki, qui était borgne, s'est volontairement crevé le deuxième œil. Rares sont ceux qui ont pu voir réellement son visage, souvent masqué par un épais casque a la consistance étrange, ou un crâne animal orné de larges plumes. Peut-être cela vous trouble encore plus, d'être devant cette aveugle? Hypnotique, pénétrant même. Comme si elle savait vous sonder en vous observant, sans même vous voir, comme si, en tournant son visage durci par des années difficiles sur votre misérable carcasse humaine, elle savait déjà tout vos secrets, et même plus encore, ce que vous n'osiez même pas imaginer. Mais comment deviner si elle sait vraiment ce qu'elle semble savoir? Son visage est plus inexpressif encore qu'un rocher lisse, un rocher blanc comme du marbre, masqué sans cesse. Impossible d'y déceler une once d'émotion là-dedans. Vous voyez, on y arrive: il n'y a pas que ses yeux, si vous tenez tant à dire qu'ils ne sont pas normaux. Mais mis à part ces deux choses là, je ne crois pas qu'il y aie autre chose qui puisse vraiment vous troubler, sur son visage. Oh, si. Peut-être ses balafres, lorsqu'elle fait mine de retirer son couvre-chef.

Passons maintenant à son corps. La première chose frappante dès lors que l'on s'y intéresse un peu, c'est la pâleur morbide de sa peau: un cadavre semblerait revenir d'un mois de bronzage intensif à côté d'elle. Cette pigmentation anormale est due à une maladie génétique fortement comparable à celle que possèdent les albinos, si ce n'est qu'elle n'a pas hérité ni des cheveux blancs, ni des yeux rouges. Simplement de cette couleur de peau maladive. La deuxième chose, c'est sa masse musculaire. Quiconque l'ayant connu quelques années auparavant, lorsqu'elle errait a Kyoto, serait incapable de la reconnaitre, tant ses formes se sont développées ainsi que ses muscles. Loin de cette frêle jeune fille qu'elle fut, ce squelette, je pourrais presque comparer Kyouki à une bête, un animal sauvage, que vous auriez peur de caresser afin d'assurer la survie de votre bras, que vous soyez une brute ou un enfant. Elle mange très peu, en revanche, et déteste ça, de toute manière, que ça vous déplaise ou non. Inutile de vous demander d'où peut elle tenir son endurance dès lors qu'il s'agit d'effectuer une mission ardue, ou un combat très physique: moi même je n'en sais rien. En ce qui concerne ses habitudes vestimentaires, la mercenaire se montre plutôt paradoxale. Elle peut tout aussi bien se montrer dans une tenue lui couvrant entièrement le corps, comme dans une tenue minimaliste au possible. Sa première tenue se compose d'un plastron minimaliste, cachant uniquement son buste et d'un short ultra-court, tellement court qu'il est ardu d'appeler ceci un short, accompagnées de bottes larges, a l'aspect lugubre. L'ensemble, bien qu'aguicheur, semble avoir été créé dans une matière peu habituelle du grand public. Lorsqu'elle est vêtue de cet ensemble, Kyouki porte toujours son crâne d'animal, ornementé de longues plumes bariolées, telle une chasseresse sauvage, venue d'une autre dimension. Lors de ses sorties habituelles, Kyouki préfère masquer son corps des regards, portant une très large cape la couvrant entièrement, et troque son crâne pour un heaume, paraissant lui aussi fabriqué dans cette matière inconnue, ne laissant absolument rien voir de son visage. Vous sentez cette impression de différence se préciser? Allons donc, pourquoi? Nous n'en sommes qu'à sa simple apparence, la couche la plus superficielle de cet être aussi imparfait que vous pouvez être modestes.

Ainsi, aviez vous pensé que derrière ce physique qui vous dérange tant, se cachait une de ces psychopathe schizophrénique, le genre de personne qu'on rencontre partout ces derniers temps? Bien sûr que non. Kyouki est bien pire qu'une psychopathe. Bien pire que tout ces petits voyous vengeurs qui pullulent comme la vermine en ces heures nouvelles. Mais ça, vous ne le saviez pas encore. Et puis peut-être suis-je en train de vous faire gober d'inutiles mensonges, rien que pour avoir le plaisir de vous terrifier, alors qu'elle n'est qu'une innocente demoiselle blasée de son existence. Mais il est aussi possible que je vous dise la vérité. Où se situe la limite entre l'illusion et le réel? Vous savez, c'est plutôt jouissif de vous voir vous questionner ainsi sur la véritable identité de cette jeune femme. Alors laissez moi au moins vous conter ce que j'ai envie de vous dire sur elle. Libre à vous de me croire ou de me traiter de menteuse; vous êtes maîtres de vous même, et libres de penser ce que vous souhaiter. Ou peut-être pas finalement.

Si vous la pensiez hystérique, bavarde, voir complètement allumée et allumeuse comme certaines filles contemporaines peuvent l'être, je vous arrête immédiatement. La décadence a atteint son âme d'une manière bien moins conventionnelle, et surtout moins bien acceptée au sein de la société. Si physiquement vous la comparez à un animal, mentalement, c'est pareil. Non pas qu'elle ne réfléchisse pas, plutôt qu'elle soit très attentive a ce que lui indiquent ses sens, et qu'elle de montre peu bavarde. A vrai dire, elle ne parle jamais, pour être plus précis encore. La mercenaire n'aime pas parler de sa vie, de ses choix, de son passé, ou de déverser en d'inutiles plaintes qui ne feraient que l'attrister encore plus qu'elle ne pouvait déjà l'être. En règle générale, elle ne parle que pour donner des ordres ou des instructions, voir pour terroriser quelqu'un si cela en est nécessaire. Oui, sur ce sujet, il fallait bien avouer que Kyouki avait beaucoup changé depuis qu'elle avait commis cette immense erreur: la peur et la mort n'étaient plus un jeu, ni un moyen. Elle ne s'en servait que par obligation et non plus par plaisir, traumatisée par un crime qui fut celui de trop. Mais passons sur ce détail. Kyouki, qui n'avait aucune motivation à proprement parler et absolument aucun esprit d'équipe, en louve solitaire, a beaucoup changé sur cet aspect. Elle ne respecte pas plus ses équipiers et préfèrera mener a terme une mission plutôt que de les sauver d'une mort douloureuse. La seule raison qui pourrait la pousser a sauver son allié serait pour préserver des informations confidentielles; et ce uniquement s'il est assez important pour ne pas mériter la mort venant de la demoiselle en elle-même. Plus elle peut agir seule et plus elle le fera, une exception seule à cette règle: Nerith, son jumeau. Elle le considérait comme une partie d'elle même, et il semble être l'unique personne à qui elle peut accepter de partager quelque chose, si ce n'est simplement un peu de temps, sans doute parce qu'il est sa seule famille encore "existante", et ce donc, la seule personne en qui elle accorde un peu de confiance dans ce monde où tout est si pitoyablement faible et irréel. Maintenant mort, la jeune femme semble prendre un plaisir morbide a le voir se battre a ses côtés. (Cf histoire pour comprendre.) La jeune femme montre pourtant une volonté nouvelle a défendre ses valeurs, son village et son utopie pacifiste, n'hésitant pas a user de la force et de la violence pour y parvenir; aussi paradoxal cela puisse paraître, car Kyouki méprise ouvertement la guerre et la mort. Même si, bien souvent, elle semble avoir de la pitié pour les autres. Enfin, la notion de pitié est relative; car ce n'est pas cela qui lui empêchera d'offrir le sommeil éternel a quelqu'un si elle en a eu l'ordre direct. On pourrait la croire égoïste, ce qui n'est pas faux. Ce qui ne la concerne pas, ou ne concerne pas directement les affaires de son village, ne l'intéresse pas, et la jeune femme ne le cache pas une seconde a son interlocuteur, le plus souvent en continuant ce qu'elle était en train de faire précédemment.

Kyouki ne se met jamais en colère. Jamais. Votre sourcil se lève. Seriez vous étonnés par cet esprit détraqué au calme effrayant? Inutile de le nier, je sais tout de vous, contrairement à ce que vous pouviez imaginer. Je ne suis pas cette psychopathe; et nous parlons d'elle. Mais la question n'est pas là, je vous sommerai d'arrêter de m'interrompre, qu'au moins je puisse terminer de vous dire ce que je dois vous dire. Depuis les tragiques évènements survenus a Tokyo, la demoiselle renie toute colère, toute rage d'elle même, ayant compris son pouvoir destructeur que, de toute évidence, elle ne savait pas maitriser. Cette femme n'a aucun honneur pour elle-même, ne comprend pas la notion de honte. Vivre éloignée des regards des autres l'a forgée comme une bête sauvage, solitaire, et efficace. Elle se contrefout d'absolument tout ce que pourraient penser les autres d'elle, et n'a aucun scrupule ni aucune morale. La notion de Bien et de Mal est inexistante dans sa tête, et une poétique manière d'illustrer cela, serait sans doute de souligner son habitude au cannibalisme. Et parfois, cela peut s'avérer plutôt gênant. Pourtant, cette froideur permanente ne l'empêche pas de savoir se battre. Avec passion, peut-être, ou avec amertume. Impossible de le savoir. Mais bon, au final, qu'importe que je vous dise tout cela? Sans doute avais-je perçu votre naïveté, et vous avez cru à mes mensonges depuis le début? Quels délicieuses victimes vous êtes...





Il y a quelqu'un derrière l'écran ?


     Kyou | Ne pas répondre. Sanstitre2gw

      • PSEUDO : Shu | Shizu
      • AGE: Vingt et un, dira-t-on.
      • FRÉQUENCE DE CONNEXION [/7] : C'est une notion qui ne dépend malheureusement pas que de moi..
      • COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : Surement via Ruru mais je ne m'y étais pas inscrite à l'époque.
      • QUE PENSES-TU DU FORUM ? : : Pourquoi dois-je toujours répondre aux mêmes questions sur tes fofo Ruru?
      • MULTICOMPTE : Hélas non.
      • CODE DU REGLEMENT :
        Spoiler:
      • EXEMPLE DE RP (falcultatif): A force de me connaitre, tu dois déjà en avoir vu plus d'un.
        Spoiler:
      • Dii (*)(*)
      • Les gros forums tels que Rpg-Bleach ayant disparus, je n'ai plus beaucoup d'exemples concrets.
      • AUTRE(S) : Évitons juste de répondre à ce post tant qu'il n'est pas terminé.. Question de propreté parce qu'il m'arrive souvent de faire plus d'un post pour une présentation de personnage.


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ren
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MessageSujet: Re: Kyou | Ne pas répondre.    Kyou | Ne pas répondre. EmptyMer 27 Juil - 20:15


Who am?


►NOM : Moujuu
►PRÉNOM : Kokaku

►ORIGINE : Chiba
►SIGNES PARTICULIERS: Unique survivante du Clan Moujuu, aveugle.

►QUALITÉS & DÉFAUTS:

.....


Are you my friends?
 Kyou | Ne pas répondre. 0912290623595673



I want to kill hem..
 Kyou | Ne pas répondre. 0912290623595673



Knowledge
 Kyou | Ne pas répondre. 0912290623595673
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MessageSujet: Re: Kyou | Ne pas répondre.    Kyou | Ne pas répondre. EmptyMer 27 Juil - 20:15

Kokaku Moujuu a écrit:
Quelle journée de merde. La neige, la neige, encore de la neige et toujours de la neige; à croire qu'elle allait devoir construire une luge, au cas où ils finiraient enneigés par cette neige qui s'acharnait à tomber sur notre cher pays. Kyouki était assise sur un muret, laissant l'eau de la neige fondue couler le long de sa chair frémissante, le visage levé vers le ciel. Elle y voyait rien, tout était noir, mais sentir la neige fondre sur son visage lui faisait du bien. La nuit tombait peu à peu sur la ville, l'enveloppant dans un cocon protecteur durant quelques heures: le calme nocturne était si doux et si plaisant. Un sourire imperceptible animait ses lèvres gercées par le froid; même si elle n'allait pas passer sa nuit à profiter de la neige. Non, ce soir, elle avait bien envie de se frotter un peu au contact humain. Elle était très attachée aux membres de cette ville, malgré la crainte qu'elle inspirait à cause de ses méthodes peu communes, et elle avait envie d'aller un peu à leur rencontre. Les écouter parler lui suffisait amplement, en vérité; quelque soit le sujet de leur conversation. Elle aurai fait une merveilleuse confidente tiens: écouter sans en laisser mot à quiconque. M'enfin, là n'était pas son idéal. Dans cette idée là; elle songeait au lieux idéal pour partager un moment parmi ses compagnons. A cette heure là, il n'y avait plus personne dans les rues commerçantes, sauf peut-être les propriétaires qui fermaient leur boutiques et ronchonnaient sans arrêt. Il y avait toujours des couples qui roucoulaient dans cette jolie rue, admirant la beauté de la ville, et surtout de leur partenaire. En général, cette histoire se terminait dans le domicile de l'un des deux tourteaux, et débutait dans une auberge, un restaurant où plus rarement, dans les bars. Un bar! Voilà exactement le lieux où elle pouvait aller. Non, pas pour se trouver un charment jeune homme – ou une charmante jeune femme- mais plutôt pour aller à la rencontre du peuple. En effet, dans les tavernes, ça criait, ça chantait, ça buvait, mais surtout, ça parlait sans se prendre la tête, avec une simplicité qu'elle leur enviait beaucoup et qui lui prenait elle aussi lorsqu'elle avait un peu, enfin même trop bu. Elle secoua son visage, puis se leva d'un bond pour descendre du petit muret en pierre. Direction Quartier Est, plus précisément sa taverne; dont les boissons étant en général buvables, à l'encontre de celles de Chiba où boire, c'était s'offrir une mort momentanée tant les breuvages servis étaient immondes. Elle s'étira longuement, puis marcha sous les toitures pour éviter la neige. Elle était plutôt enthousiaste de pouvoir se détendre un peu après les sales journées qu'elle passait à répétition; voir « oublier » un peu, dans le jargon du peuple. Elle avait beau aimer la boisson, plus elle coutait cher et était reconnue, plus elle lui trouvait quelque chose. Le gout du luxe sans doute; elle n'avait pas oublié son origine noble. Alors qu'elle s'approchait de la taverne, la neige redoublait d'intensité, et elle s'efforçait de rester un maximum sous les toits: la neige, c'est vraiment pas pratique pour les aveugles; une plaque de verglas et marcher devient proche d'un death match. Mais aucun incident de ce type ne fut à déplorer. A quelques mètres de la taverne, elle s'arrêta près d'une caisse qui trainait, contenant probablement de vieilles bouteilles vides, et remit ses vêtements de façon plus présentable. Elle n'avait pas spécialement joué sur la discrétion, ce soir; simplement sur le fait que son nom soit connu au sein de la ville: au moins, elle pourrai boire tranquillement et écouter un peu les discutions qui animaient le village sans être dérangée. Elle poussa la porte de l'établissement, animée d'un certain soulagement: il était vrai que, par rapport à la journée qu'elle avait eu, cela lui ferai du bien de penser à autre chose, de se purifier de cette sale journée.

Jeune femme, cheveux légèrement blanchâtres aux boucles soignées, tombant en cascade sur une peau très pâle. Difficile de cacher ses nombreuses cicatrices et balafres; en revanche, pour son visage, c'était plus évident. Pour une fois, elle avait décidé d'oublier le minimalisme, connaissant la réputation de ces lieux ou les femmes sont en générales très appréciées: n'étant pas en mesure de voir, elle préférait attirer l'œil sur autre chose que sa chair. Une blouse ancienne de couleur noire, ornée d'une large nœud papillon au niveau du col, une jupe de couleur crème, haute, lacée au niveau de sa taille, qui atteignait ses chevilles et des bottes aux longueurs vertigineuses du même noir que sa blouse; cela semblait presque excentrique pour le peuple, pourtant, dans la noblesse, cet accoutrement semblait plutôt associé à l'humilité. Afin de masquer son visage, elle portait un chapeau noir ornée d'un nœud crème, dont les très larges bordures masquaient ses yeux. Il était rare qu'elle se montre aussi élégante, mais elle ne souhaitait pas vraiment qu'on l'accoste sans arrêt : une femme grande, blanche, bien habillée, et au visage balafré; tout le monde savait que cela ne pourrait être qu'elle. Son nom inspirait tellement de dégout à ceux qui avaient eu vent de ses méthodes que plus un homme ne venait la séduire depuis longtemps. Et tant mieux! Aujourd'hui, le bar était animé. Elle entendait surtout des hommes qui parlaient, presque pas de voix féminine visiblement. Des hommes, qui se racontaient leurs dernières missions, ou parlaient de leur femme voir même leur dernière conquête en toute impudeur, conscients du fait que n'importe qui pouvait écouter leur conversation. Heureusement pour eux que Kyouki n'avait pas d'intérêt à leur mettre la pression ou qu'elle n'était pas une perverse nymphomane. Le patron de cette taverne la connaissait bien; elle avait souvent passée de longues soirées à parler avec ce dernier, quand elle venait à peine de s'installer en ville et que ce lieu n'était pas encore très réputé. Il savait bien comment rendre la vie de notre chère demoiselle plus aisée et l'empêcher de se ridiculiser; elle lui en était vraiment très reconnaissante. C'était un homme usé par l'âge, dont la voix était éraillée d'avoir trop fumé durant son existence; mais au cœur incroyablement gros. Elle s'approcha du comptoir droitement, esquivant les chaises en se repérant au bruit qu'elle entendait: visiblement, ce soir, c'était bondé! Pourtant, ce n'était pas le couvre-feu.. peut-être la neige qui sait. A moins que ce ne soit cette fameuse fête d'anniversaire dont elle avait eu vent quelques jours plus tôt? Quoi qu'il en soit, une fois l'allée principale franchie, elle se posa au comptoir, attendant l'arrivée du propriétaire. A coté de notre Kyouki nationale, un homme siffla doucement à son égard. Kyou tourna légèrement le visage, de manière à ce que la plus grosse de ses balafres soit visible du premier regard. Mais son voisin l'avait devancée; lui frappant le bras, il lui murmura qu'il y avait des gens qu'il ne valait mieux pas siffler. Il y eut un instant de flottement, et elle supposait que le type regardait sa balafre. Il souffla son nom, et s'écarta de la donzelle discrètement. Par chance, le propriétaire arriva et la salua poliment.

« Bonsoir, Kyouki. Sale temps, aujourd'hui... Enfin, pas pour les affaires. »

« Je peux te croire. Il reste des tables libres, où je vais devoir passer ma soirée dehors? » lui répondit-elle simplement. Elle devina un sourire sur son visage ridé.

« Pas de table seule, je suis navré. En revanche, ce soir, je peux te mettre avec des demoiselles et un charmant seigneur. Ça t'éviterait de désagréables conversations, tu vois. »


« Ça me va. Tant que je suis au chaud. »


Il fit comme à son habitude pour lui indiquer le chemin: passant de l'autre côté du comptoir, il passa à côté de la jeune femme et traversa la salle, se dirigeant vers le fond, puis tapa dans une table, comme s'il s'était entravé dans quelque chose. Il bougonna a l'intention d'un type, lui reprochant de laisser trainer ses affaires, puis s'excusa auprès de demoiselles. Je souris à son égard, et le remercia lorsqu'il revint derrière le comptoir. En plus d'être très attentive aux sons, Kyou avait une excellente mémoire et pouvait donc reproduire le chemin qu'il avait emprunté. Ce qu'elle fit immédiatement. Avec un soin méthodique, elle entreprît à suivre ses pas; replaçant au centimètre près ses pieds à l'endroit ou les vieilles chaussures de cuir avaient foulé le parquet abîmé. Elle se tenait très droite, le visage fermé, les lèvres closes, alors qu'elle se dirigeait vers la table. A entendre les voix, c'était bel et bien deux femmes et un homme. Leur voix lui évoquait un vague souvenir, elle les avait sans doute croisées, ou simplement écoutées sans leur adresser mot. Arrivée au niveau de leur table, elle leur adressa un simple sourire, tandis qu'avec la plus grande discrétion possible - du moins, l'espérait-elle - ses mains gantées cherchaient vainement de quoi s'assoir en leur compagnie. Foutue chaise... Par chance, elle finit par mettre la main dessus, et se tenant a l'accoudoir, elle s'installa confortablement avec eux. Elle espéra ne pas avoir à subir une compagnie désagréable, même si leurs potentielles discussions seraient sans doute autres que d'insolentes propositions d'une danse plus que rapprochée. Enfin peut-être pas, elle n'en savait rien, au final: seul le temps lui dirait de quoi il en ressortirait. Elle ne prononça pas mot, écoutant simplement l'une d'elle qui tentait, avec toute la bonne foi du monde, de nouer le dialogue.. Kokaku écoutait la musique ronronner de l'autre côté de la salle; les rires, les blagues, toute cette atmosphère la laissait penser à autre chose que les affaires. Et comme si cela ne suffisait pas, elle savait très bien que d'ici peu de temps, sa main et une coupelle feraient plus ample connaissance; comme ses pensées avec des idées plutôt peu communes. Elle essaya d'imaginer ses compagnons de soirée, curieuse. Elle se représenta une femme du même âge qu'elle, celle qui était en compagnie du seigneur. Une brune, aussi, au teint hâlé par le soleil, et aux yeux d'émeraude. La seconde, elle la voyait plus jeune, une vingtaine d'années, au visage doux et agréable, encadré par une chevelure sauvage châtain; et au regard pétillant et plein de vivacité. Tandis qu'elle imaginait l'homme, plutôt bellâtre, aux traits fins. Ça serait la blonde, la brune et le seigneur, alors. Enchantée.

[Non, je ne ferai pas un remix du «bon la brute et le truand» et votre chère Kyou détestée squatt ardemment la place pour votre plus grand malheur..Muahaha!! Bon.. Ok, j'arrête mon délire. Re-bon anniv' Shasha!]
Quand le destin se mêle du sort des hommes, il ne connait ni pitié, ni justice.
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