╔ ╠ × Prénom : Demi. Demi Cassandra Méryl. ╠ × Surnom : On ne l'appelle pas. Personne ne le fait. ╠ × Rang : Etudiante. ╠ × Âge : Vingt-deux ans. ╠ × Date de naissance : Vingt-neuf février. ╠ × Sexe : Féminin. ╠ × Orientation sexuelle : Encore à décider. ╚
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K E E P _ O U T______K E E P _ O U T______K E E P _ O U T______
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.:«C'est l'histoire d'une chanson.»
Toujours très impliquée, adoratrice du goût, Envoûtante.
Ecrase tout sur son passage.
.:«Une sirène trop pessimiste.»
Pyrrha Metaxás est née un soir de février, un vingt-huit. Sa mère ayant accouchée dans sa villa de Thiva, elle ne fut déclarée que le lendemain, le premier mars. Une enfant tout à fait ravissante, avec ses jolies joues roses et ses cheveux blonds comme les blés. Pyrrha grandit dans l'amour le plus complet: des parents protecteurs et aimants, très ouverts et favorables au dialogue, un quartier dans lequel elle était connue de tous, elle était devenue en moins d'une semaine l'attraction principale de son petit village. Moyenne à l'école, Pyrrha su toutefois satisfaire toutes les espérances placées sur ses épaules de fille unique. Plus tard, elle devint chef d'orchestre. Toute sa vie se résumait à la musique. Ses parents étaient fiers d'elle. Puis elle rencontra M. Hekmatyar. Elle était venue porter plainte pour propos injurieux au cours d'un reportage sur son métier. Il ne niait pas le fait qu'effectivement, sa tenue de chef faisait vraiment salope. Il tomba amoureux, elle lui résista à peu près toujours. Lorsqu'elle eut vingt et un ans, la famille Metaxás vendit la villa dans laquelle elle avait vu le jour. L'argent commençait vraiment à manquer, et après la revente de l'autel et de la villa d'Athènes suivi par celle de l'appartement en Crète, l'ancienne noblesse grecque faisait grise mine. Son père, par désespoir d'avoir perdu sa richesse écoulée par ses propres parents, alla braquer une banque. Manque de chance ou coup du sort, quoiqu'il en soit, M. Hekmatyar proposa à Pyrrha d'abandonner toutes les charges contre lui si seulement elle devenait sa femme. Que vouliez-vous qu'elle fasse.
Quelques années de vie commune plus tard, un appartement tout en hauteur dans une ruelle de Kallithea. Le mariage l'avait fait changé en Pyrrha Hekmatyar. Pyrrha devint mitéra pour la première fois de sa vie. Ses cheveux blonds la firent pleurer. Elle était belle comme un cœur, elle allait bien. Elle l'appela Sophita, l'enchanteresse. Sophita, Nikoleta, Aelis. M. Hekmatyar lui en a toujours voulu pour ça, ne se consolait même pas qu'elle soit une fille. Il voulait qu'elle porte un nom français. Il aimait la France. Il n'y séjournait pas, puisqu'il avait déjà violé quelque enfant là-bas. Et Pyrrha l'avait appelé Sophita. Il commença alors à la battre. Elle tenta de se défendre, mais lorsqu'elle opposa résistance, il menaça de s'en prendre au nourrisson. Grand Dieu, pas l'enfant. Depuis, elle se laissa faire. Sophita grandissait, devenait une petite fille sublime. Pyrrha , bien qu'elle n'eut pas vingt-sept ans à l'époque, vieillissait. Il n'empêchait absolument pas que son corps plaisait toujours aux plus dépravés, puisque des hommes la sollicitaient souvent lorsqu'elle se pavanait dans les quartiers malfamés avec comme seul voile une jupette trop indécente pour taire le terme pute. Puis elle donna naissance à son deuxième enfant. Après, le patéra, on ne savait pas réellement qui il pouvait bien être. Quoiqu'il en soit, ce vingt-neuf fut un désastre. L'enfant était hideux. Des yeux révulsés, entièrement vides, rond comme un ballon, parfaitement chauve. Elle ne savait même pas s'il n'était pas malade mental, handicapé. On lui retira des mains à sa demande. On ne lui posa qu'une seule question. Par défaut, elle l'aurait volontiers confié à son mari. Mais Pyrrha était mitéra. Et surtout, Pyrrha était une bonne chrétienne et devait aider son prochain.
.:«Analyses psychologiques.»
Le 14/02/2000.:
Questionnaire de Proust.
1. Ma vertu préférée: La passion. 2. Le principal trait de mon caractère: L'insoucience. 3. La qualité que je préfère chez les hommes: Leur naturel. 4. La qualité que je préfère chez les femmes: Leur soumission. 5. Mon principal défaut: Ma modestie. 6. Ma principale qualité: Mon ironie. 7. Ce que j'apprécie le plus chez mes amis: Leur patience. 8. Mon occupation préférée: Chanter. 9. Mon rêve de bonheur: Chanter. 10. Quel serait mon plus grand malheur ? Ne plus chanter. 11. A part moi-même qui voudrais-je être ?Moi. Dieu. 12. Le pays où j'aimerais vivre:Atlantica. Russie. 13. La couleur que je préfère: Noir. 14. La fleur que je préfère: Narcisse. 15. L'oiseau que je préfère: Corbeau. 16. Mes auteurs favoris en prose: Edgar Allan Poe. 17. Mes poètes préférés: Charles Baudelaire. 18. Mes héros dans la fiction: Icare. 19. Mes héroïnes favorites dans la fiction: Syndel. 20. Mes compositeurs préférés: Lully. 21. Mes peintres préférés: Demi C. M. Hekmatyar. 22. Mes héros dans la vie réelle: Saint-Hilarie. 23. Mes héroïnes préférées dans la vie réelle: Cammy. 24. Mes héros dans l'histoire: Vladimir Illitch. 25. Ce que je déteste le plus: L'eau. 26. Le personnage historique que je déteste le plus: Jules César. 27. Les faits historiques que je méprise le plus: Colonisation. 28. Le fait militaire que j'estime le plus: 06-09 Août 1945. 29. La réforme que j'estime le plus: Les congés payés. 30. Le don de la nature que je voudrais avoir: Chanter. 31. Comment j'aimerais mourir: Muette et lentement. 32. L'état présent de mon esprit: Traqué. 33. La faute qui m'inspire le plus d'indulgence: L'envie. 34. Ma devise: Royal, celui qui... domine.
Provenance inconnue.:
Questionnaire personnalisé.
Si j'étais un super pouvoir ? L'hypnose. Si j'étais un verbe ? Voler. Si j'étais un parfum ? Féérie, Van Cleef & Arpel. Si j'étais une pierre précieuse ? Amethyste. Si j'étais un soda ? Cola. Si j'étais un parfum de glace ? Violette. Si j'étais un aliment que je déteste ? Olives. Si j'étais un mot ? Prototype. Si j'étais une odeur ? Javel. Si j'étais un jeu de société ? Cluedo. Si j'étais une religion ? Bouddhisme. Si j'étais un signe du zodiaque ? Vierge. Si j'étais une température ? 0°C. Si j'étais une viennoiserie ? Pain au chocolat. Si j'étais un chiffre ? 9. Si j'étais une taille de vêtement ? S. Si j'étais une légende ? La légende des sirènes. Si j'étais la femme idéale ? Demi Cassandra Méryl Hekmatyar. Si j'étais un métal ? Acier. Si j'étais une combinaison de poker ? Full. Si j'étais un conte de fées ? Hansel et Grëtel. Si j'étais un jeu de cartes ? Loup-Garou. Si j'étais un fruit ? Pomme. Si j'étais une pizza ? Viande. Si j'étais un des cinq sens ? L'ouïe. Si j'étais l'un des sept péchés capitaux ? L'Orgueil. Si j'étais un évènement ? Naissance de l'écriture, 40 000 avant J.C. Si j'étais un adjectif ? Beau. Si j'étais une citation ? Il y a des mots qui pleurent et des larmes qui parlent.
Dernière édition par Dandii le Mer 30 Jan - 23:03, édité 3 fois
ren ♠ Junkie Punkie Dandii ♠
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Sujet: Re: Carnet post-it Mer 30 Jan - 19:09
¶I've forgotten my past.
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│ Un jour, je suis née. J'ai poussé mon premier cri. Et puis j'ai vécu. Un peu.
│ Introduction.
Chica Bomb, Dan Balan. Bang Bang Shot me Down, Remix inconnu
│ Chapitre I.
I Need a Doctor Dubstep Remix, DR. Dre (Feat. Eminem & Skylar Grey). Leave Me (Dubstep), Synx. Throw Away, Blue Stahli. Not That Big, Temposhark feat. Imogen Heap. Hip Hop Violin Medley, Josh Vietti. Stronger Dubstep Remix, L3DSE7EN and Alex Kimble,
│ Chapitre II.
Betrayal 303, Air Gear Ost. No That Big, Temposhark. Until the Bitter End, Megurine Luka & Fukuwa.
│ Et ce fut mon dernier hurlement sur Terre.
│ ... Mais je suis tombée ici.
A Thing Called "Trust", Fragile Dreams secret track #22.
│ Et c'est toujours pas fini...
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❅ I. ✖ OnΣ two thrΣΣ ƒour, αs my ¢ig ✖ Seiko.
J'essayai, franchement, de pas faire chier les gens. Entourée par les cailloux, à la limite, y'avait qu'eux qui pouvaient être soûlés. Moi j'dessinais. Trop bizarre, mon dessin. Puis finalement, elle est arrivée. Comme une fleur, là. Seiko Fujimori, il me semble.
│ Souvenirs.
Don't Stay, Linkin Park. TITRE, ARTISTE.
❅ II. ♠ Aи єrror ƒor α nєc кlαcє ♠ Madoka.
J'ai perdu mon collier. Et c'est cette pute qui va se l'garder.
│ Souvenirs.
JERK,K-boy. H.A.M., Kanye West Jay-Z ft. Busta Rhymes. TITRE, ARTISTE.
J'ai donné rendez-vous à Sooki. J'fumais, et puis à un moment, elle est venue m'faire chier avec son histoire de Cupcakes. C'est tout. Puis on est resté ensemble, ouais. Un peu. Rien de plus. C'est Sooki, quoi. C'elle qui fait mon lit tous les matins. Celle qui passa sa vie à s'occuper des autres et à jamais s'plaindre, jamais hausser la voix. C'est Sooki. La fille de l'eau. On fait bien avec c'qu'on a.
│ Souvenirs.
Run run run,Chaka Ponk. Lights, Ellie Goulding. Something i can never have, Nine Inch Nails. Backseat, New Boyz ft. Dav (Mikael Wills remix). TITRE, ARTISTE.
❅ IV. Des heures de colles pour des élèves turbulents . Altair, Cherryl.
C'pas ma faute si elle a voulu faire le con, j'suis désolée. Moi, j'voulais juste fumer une clope. Ben faut croire que c'est trop d'mandé, hein. On m'a littéralement agressée, avec trois incapables du personnel, pour que j'aille la chercher, stopper sa pseudo révolte minable et l'am'ner à la salle trois. Ouais, j'avais qu'ça à foutre, et j'vous emmerde. J'y suis allée. Et franchement, ça f'sait pas tant pitié que ça. J'l'ai juste trouvée alors qu'elle avait rien trouvé d'mieux à faire à c'moment d'la journée que de dévaliser le frigo des profs. Cool. On voit qu'c'est ma comparse, quand même. J'suis fière.
│ Souvenirs.
Like a Boss, Seth Rogen. TITRE, ARTISTE.
❅ V. Do iτ or diε ➢ Τhε τεrrorisτ's rευoluτioη. Isobel J. Collins
J'avais plus de bandes, alors fallait qu'j'aille en chercher à l'infirmerie. Basique, me dira-t-on. Sauf quand t'as collé au cul j'sais plus combien de types qui tiennent à c'que t'aille te faire recenser ou j'sais pas quoi. Parce que c'était jour de recensement, bien sûr. Alors voilà. Tu te retrouves dans le hall, à prendre en otage une pauvre fille qui a rien demandé pour te défendre. Et tu finis par t'enfermer avec ledit otage dans l'infirmerie. Ben tu vois qu'j'y suis quand même. Trop puissant.!
│ Souvenirs.
Zero, Smashing Pumpkins. Rha!, Lil Wayne.
❅ VI. TITRE. Pv.
Et il s'est passé ça, ça, ça, et enfin ça. Quelle journée!
│ Souvenirs.
TITRE, ARTISTE. TITRE, ARTISTE
❅ VII. TITRE. Pv.
Et il s'est passé ça, ça, ça, et enfin ça. Quelle journée!
│ Souvenirs.
TITRE, ARTISTE.
❅ VIII. TITRE Pv.
Et il s'est passé ça, ça, ça, et enfin ça. Quelle journée!
│ Souvenirs.
TITRE, ARTISTE. TITRE, ARTISTE
❅ IX. TITRE. Pv.
Et il s'est passé ça, ça, ça, et enfin ça. Quelle journée!
│ Souvenirs.
TITRE, ARTISTE. TITRE,ARTISTE TITRE, ARTISTE
❅ X. TITRE. Pv.
Et il s'est passé ça, ça, ça, et enfin ça. Quelle journée!
│ Souvenirs.
TITRE, ARTISTE
❅ N°. TITRE. Pv.
Et il s'est passé ça, ça, ça, et enfin ça. Quelle journée!
│ Souvenirs.
TITRE, ARTISTE. TITRE, ARTISTE.
❅ N°. TITRE. Pv.
Et il s'est passé ça, ça, ça, et enfin ça. Quelle journée!
│ Souvenirs.
TITRE, ARTISTE. TITRE, ARTISTE.
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│ Et du côté des coulisses...
│ Signatures.
Time Attack, Jorgmungand OST. Chaser Mode, S4 Ligue OST.
│ Journal.
Bachelorette, Björk.
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ren ♠ Junkie Punkie Dandii ♠
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Sujet: Re: Carnet post-it Mer 30 Jan - 20:35
.ঠ: You will be against the wall, as all of them.
Post-it n°3. Sur la colonne contre le lit, face Ouest. Rédigé dans un état second, sans grande conscience de ce qu'elle écrivait. Incompréhensible.
« Froid, perfusion, froid, froid, garçon, garçon que je connais, visite, froid, main, sur moi, chaleur, chaud, douceur. »
Post-it 3:
Á•Fingers on my face.
La famille McBride, bien que petite, était solidaire en tous points. L'amour qu'il se portait n'avait aucun égal. C'est ainsi que lorsque le cadet voulait gagner la ville, la mère et le frère le laissait aller comme il l'entendait. Il avait bien grandi, depuis. Demi, dans son lit, n'avait pas changée d'un poil. Il allait la voir toutes les semaines. Fervent chrétien, il priait tous les soirs pour qu'elle finisse par se réveiller. Quelque part, le jeune homme croyait dur comme fer que Dieu gardait Ariel avec lui à cause de sa voix divine. Elle était, après tout, tellement douée qu'il était plausible que les anges ne veuillent plus la rendre au monde auquel elle appartient. Demi, pour lui, avait toujours eu ce détail, ce petit quelque chose, qui faisait d'elle un être irréel. Étrangement, même endormie, elle n'avait rien perdu de son charme. Parfois, l'aîné venait la voir. C'était cependant rare, puisque son travail l'en empêchait souvent. Il était, de même, convaincu qu'un jour, elle mourait. Quelque part, il pouvait avoir raison. Mais ça, Kenny refusait d'y croire. Demi était trop divine pour mourir comme ça.
La secrétaire le vit arriver, débloqua la porte sur le champ. Il était connu, depuis le temps. Combien... six ans? Cinq, six ans, déjà. À passer toutes les semaines, parfois plusieurs fois. Avant, c'était tous les jours. Trois fois. Il n'arrivait pas à croire à son absence. Elle ne pouvait pas être absente. Pas comme ça. Et pourtant... -Kenny? Tu es bien matinal! - Comme toujours, vous savez! Puis, j'ai le temps, en ce moment. Je viendrais un peu plus souvent! - Tu viens déjà beaucoup trop, tu sais. - Erm... Moui, peut-être! M'enfin, j'ai envie de la voir, Deliah. Elle me manque un peu. -Je comprends, mon grand. Tu peux y aller. Si tu vois le médecin dans la chambre, attends un peu qu'il sorte avant, d'accord? -Pas de problèmes, merci! Et il se dirigea, triomphant, dans le couloir. Bien qu'il fut souriant, les patients de l'hôpital n'appréciaient pas réellement ses accoutrements colorés pendant qu'eux se faisaient pomper le sang ou nourrir par un tuyau. L'on n'avait cependant aucun droit de lui interdire l'accès; soit, il arpentait les lieux la tête haute. Bien moins égocentrique que son mentor, Kenny s'aimait à sa juste valeur. Là se trouvait sa plus grande force. Celle qui lui permettait de rester en vie, quelque part. Il avait compris, au bout de la neuvième tentative de suicide, qu'il pouvait reprendre le flambeau de Demi le temps de son absence. C'était, à présent, sa mission.
Chambre deux cent vingt-neuf. Demi était toujours endormie, et n'avait pas bougée d'un pouce. Kenny croisa le regard du médecin, orné de fleurs en tous genres. Il était aimé, ce type. Tout le monde ici le connaissait. Tout le monde. Le jeune homme ne perdit en rien son sourire, salua son aîné d'une voix guillerette. Kenny était charmant, toujours. C'était une philosophie comme une autre, quelque part. Et il l'assumait. L'homme en blanc déposa le dernier bouquet au chevet de la divine, s'en alla rapidement, confiant. Kenny s'assit sur le fauteuil à côté de l'endormie. Prit son poignet, coucha son oreille sur sa poitrine. Elle avait une respiration si belle, si docile. Le dernier-né aimait l'écouter. Il l'écoutait pendant des heures. Puis il se redressa sur le dossier de la chaise, regarda son visage candide. Tellement vide.
- Salut, Demi. Tu vas bien, à ce que je vois... Tant mieux! Moi aussi, ça va. Tout le monde va bien, comme d'habitude. Enzo travaille toujours dans la même boîte, même s'il en a marre. Il m'a dit qu'il aimerait arrêter et se consacrer au groupe à temps plein. C'est louable, comme attitude, mais d'un côté c'est risqué. J'pense qu'il attend d'avoir la sécurité financière avant de se lancer. Je t'ai dit, on a quelques problèmes d'argent, en ce moment. Ah oui, tu sais, ils sont en train de discuter du plan d'aide au pays, chez les gars de l'Union. Apparemment, la Grèce serait trop en danger, ils veulent plus nous aider. J'te dis pas les taxes qu'on va se payer, nous... Enzo, il est en plein dedans en ce moment. Tu sais qu'il travaille côté finances, machin. Enfin, il voit plus le bout du chemin, c'est assez chiant je trouve. Après, Jonah est juste trop heureux d'avoir réussi son concours de chant! Il est passé à la télé et tout, j'te jure! Enfin, avec les thunes qu'il a gagné, on a de quoi faire vivre la petite entreprise, c'est classe. Comme j'ai récupéré la vieille basse à Enzo, on va pouvoir la réparer et la vendre pour pouvoir acheter l'empli qui manque. Enfin, Jonah est insupportable à la ramener tout le temps, du coup. C'est cool pour lui, oui, mais après qu'il fasse son kéké... Mais bon, on l'comprend! Il a apprit par coeur Regrets, d'ailleurs. À la batterie, tu sais. Moi j'la sais sur le bout des doigts au piano. On va pouvoir la rejouer, maintenant. On te la dédiera, t'en fait pas. Tout le monde était d'accord! Ensuite... Virgil a eu son diplôme, on sait pas trop comment... J'suis sûr qu'il a triché. Il le dit pas, mais vu qu'il a rien branlé de l'année, va savoir par quel miracle il nous la rapporté, le papier. Enfin il est content, c'est l'essentiel. Il voulait arrêter de fumer, aussi, c'est sa nouvelle lubie. Milo, toujours autant à fond. Il a perdu contre Dauph' en un contre un. Ah ouais, et j't'ai pas raconté la folie au bahut! Tu sais, les Gangër et les Jumian, y'a eu baston de masse juste devant la porte du lycée. Mais devant, quoi. Y'a pas eu de morts, impressionnant. Ils ont ramené toute la smala, en plus: y'avait batte de baseball, poings américains, briquet, torche, clé à molette, couteaux... Non mais la folie, dis. J'te dis, pas de morts, c'est un miracle. Mais Lysandre s'est mangé une chaîne métallique, énorme. Il a été à Athènes à l'hôpital, du coup. C'était impressionnant, on est allé le voir avec le frère et Virgil. Milo il y était pas, il devait s'occuper d'un truc pour le club. J'te dis, ces deux clans ils vont nous foutre une de ces merdes dans les prochains jours... Mais bon, c'est pas grave. On va pas se laisser faire, hein?! Haha...
Il marqua une pause. C'était dur, de ne plus voir son sourire. De ne pas se faire engueuler parce qu'on parlait trop. Kenny le savait. Il n'était pas dans son assiette. Il soupira, serra son poignet un peu plus fort.
- Tu sais, Demi, j'ai vu Riley. Enfin tu sais, son frère. Il m'a dit qu'il allait bien. Et il a acheté ça, pour toi.
De sa poche apparut un écrin violacé. Kenny fixa la Belle au Bois Dormant, se leva. Jamais plus il ne lâcherait ce poignet.
- Tu veux que je le mette où? Sur la table de chevet? Tu as déjà tellement de cadeaux, Demi... Tu sais, certaines personnes viennent te voir tous les jours. On dépose des fleurs, des cadeaux... J'ai même surpris une fille à vouloir t'embrasser. Enfin, je te le met ici, derrière la boîte à musique. Je ne sais pas qui te l'a offert, mais elle est très jolie. Tu la vois? Elle n'était pas là, il y a trois jours. On a du te l'apporter récemment!
Ses cheveux blonds, inertes. Une détestable envie de toucher, qu'il ne maitrisa pas. Il n'était pas dans un musée, après tout.
- Je ne sais pas ce qu'il y a dans l'écrin, Demi, il n'a pas voulu me le dire. Tu veux l'ouvrir...?
Pas de réponse. Il retrouva sa chaise, soupira.
- Tu n'as jamais voulu ouvrir un seul cadeau, vieux. Faut arrêter d'être aussi patiente. On dirait que je suis plus excité que toi à l'idée d'avoir tous ces cadeaux! … Enfin, c'est pas faux, sans doute. Demi, si un jour te veux les ouvrir, tu me le dis. Qu'on les ouvre ensemble. Oh, et tiens, j'oubliais mes fleurs. Je t'ai pris des jonquilles. C'est beau, les jonquilles. Enfin, je trouve ça très joli!
Il se tût. C'était dur, vraiment.
- C'est bientôt le vingt-neuf, Demi. Toute la ville prépare ta fête. Là, la stèle est en train d'être nettoyée, et il y a déjà les décorations d'installées partout dans les rues. T'as marqué les esprits partout, j't'assure! Enfin, je viendrais bien sûr. Normalement, vu que ça tombe un samedi, Enzo devrait être libre, pareil pour Jonah. A la limite, j'les bougerai! Après, j'essayerai d'en parler à Lyssandre, voir s'il sera rétabli d'ici là. Milo et Virgil sont déjà sur le coup! Ah, et même Curtiss va essayer d'être là, tu imagines! Y'aura plein de monde!
Il se mordait les doigts de lui cacher encore toute la vérité. Ordre des plus âgés. Et c'était sur lui que ça tombait. Kenny n'était pas mauvais, même, devoir drainer ses paroles lorsqu'il était avec lui le rendait malade. Il toussota. Il s'en voulait, mais que pouvait-il faire d'autre? Demi serait folle de rage en apprenant le reste. Tout ce qui touchait au reste. Il fallait le lui dissimuler. Puis, lorsqu'elle serait réveillé... Si elle ne...
- On sera là, Demi. Toujours, on sera là pour toi.
Pause, soupir.
- Tu n'as pas changée d'un poil, ma vieille, c'est terrible. Tu as juste quelques cicatrices en plus. Mais elles te vont bien, si tu te voyais...
Et il resta là pendant plus de six heures.
.¶: Tout le monde t'aime.
Post-it n°14. Sur la colonne contre le lit, face Sud. Rédigé un soir, fait suite à un cauchemar. Confus, en attente d'éclaircissements.
« Accident le 29 Oct, 2005. Syndel témoin, groupe, coma, camion. Famille inexistente. »
Post-it 14:
Hebdomadaire Hel-Diary, extrait d'un 30 Octobre.
DRAME SUR LA N9.
"Un vrai cauchemar", a déclaré le maire de Heley, Mr Hunnigan, à propos de l'accident tragique survenu hier dans l'après-midi. Un groupe de jeunes, âgés de 15 à 21 ans, empruntait la route nationale afin de rejoindre le centre ville. C'est alors que l'une d'entre eux, Demi Hekmatyar, âgé de 17 ans, fit demi-tour brusquement avant de rentrer de plein fouet dans un camion. Son scooter, détruit par le choc, témoigne de la violence de l'accident. Rapidement, la jeune femme sombra dans le coma, et est depuis hôspitalisé dans le centre Aximile de la ville. La famille de la victime, habitant Athènes, refuse de parler du coma de leur fille cadette. Seule leur fille, Sophita, déclara être bouleversée par le drame.
Les amis de la victime, en état de choc, ont témoigné auprès de la police locale pour déterminer les raisons de l'accident. Selon eux, Demi n'avait pas de but particulier en agissant ainsi. Les tests d'alcoolémie et de dépistage des drogues négatifs, l'enquête est toujours en cours. Le témoin clef de l'affaire, Melle Syndel Vungh, d'origine russe, n'est autre que la jeune femme ayant contacté le service hospitalier. Grâce à son témoignage, les policiers détiennent le portrait robot du conducteur du camion qui a fuit après l'accident. Il s'agirait d'un homme de taille moyenne typé asiatique, âgé d'une quarantaine d'années, brun. Un appel à témoin est lancé afin de retrouver cet homme (voir numéro d'appel à la fin de cette édition). Une cellule psychologique a été offerte aux témoins la réclamant.
Post-it n°15. Dans le cahier, page 38. Rédigé après avoir rêvé.
« Le blanc. Ce qui manque, un grand vide. Quelque chose de froid dans la gorge. La transperce. »
Post-it 15:
- C'est un miracle, Monsieur McBride. Le traumatisme crânien à lui seul aurait du la tuer.
Post-it n°28. Sur la colonne derrière le lit, face Est. Ecrit sans raison apparente. Assez simple à comprendre.
« Une console de jeu dernier cri. »
Post-it 28:
- Mais pourquoi tu vas par là? - Tu m'as dit qu'y avait tous les postes de secours par là, connasse! - Eh! J'ai rien dis, moi, c'est Waza qu'a tout balancé! - Mais t'étais là, non? - Quand ça? - Ben quand il l'a dit, y'a quoi... une heure, une et demie... - Tu t'fous d'ma gueule, j'étais au bal. - ... Putain merde, t'as raison... - Attends, j'suis quand même pas conne à ce point, Dauphin. - Non mais sérieux, depuis tout à l'heure vous arrêtez pas de faire des aller-retour de merde, j'suis paumé, moi. - Mais t'as la carte, non? - Ben non, abrutie, sinon j'perdrais pas mon temps à crever tous les vingt mètres. - Attends, j'te la localise et j'te rejoint. T'es toujours au niveau de la treizième rue? - J'sais pas, j'suis devant le ciné. - Ouais, c'est par là. Bon, tu bouge pas j'arrive. - Merci, Belphe. - J'suis géniale. - Il a raconté des cracks ou pas, l'autre? - Ben j'sais pas, j'te dis, j'viens de revenir. Après, j'suis pas allée voir, encore. On ira ensemble s'tu veux. - Disons qu'il me reste qu'un kit de soin, ça commence à devenir tendu. - Je vois. Bon, dans ton secteur y'a un seul point rouge, du côté du parc. - Attends, j'vais jeter un coup d'oeil... Ridden Garden, c'est ça? - Yes. - Et tu dis qu'il est où? - Cherche en hauteur. J'ai trouvé ma carte sur le toit de l'immeuble du centre ville, moi. - Putain, t'es allée te perdre là-bas? Mais y'a des hordes de tarés! - On a fait carton plein avec les mecs. Y'avait Solenia, Hino, Fadd', Gunt', Owen, Katiu j'crois, Drenn aussi... 'Fin on s'est fait une mêlée de fou. - Y'avait combien de plans? - Trois, un pour Hino, un pour moi, et l'troisième j'sais pas qui l'a pris. J'crois qu'on l'a tous, maintenant. - Ca envoit du boudin, dis. Manque plus que moi, comme d'hab'. - On t'changera pas! - Ca va, toi. Bon, tu te ramènes? - Ouais, attends, j'enlève ma robe... - Tu t'es fait chié à la choisir pendant deux heures et tu trouves le moyen de m'dire que tu l'enlèves après dix minutes?! - Hé, c'est bon, j'suis rentrée du bal. C'était d'un chiant, putain, j'serai bien restée avec toi. - T'as pas vu ta copine, là? - Non. Enfin, un peu. Elle était avec le prof de musique. J'l'aime pas, putain. - Qu'est' tu veux, on choisit pas tout. - Ouais, mais pas lui, quoi. C'est un gland, merde. - Hé, un peu d'respect pour tes aînés. - J'emmerde. Bon, t'as pas bougé? - Nop, j'suis toujours là. - Parfait, j'suis presque arrivée. Dis, y'a personne d'autre que nous? - Attends... Ben, j'vois Gunt' de connecté. Tu veux qu'on l'appelle? - Ben temps qu'à faire, dis. - J'l'invite, hein... Gunt'? - Yo, hijo. Hija... - Salut. - Qu'est ce que vous foutez? - On va chercher la carte de Dauphin, c'glandu en a toujours pas. - Hé, ça va, Belphe, la ramène pas. - Haha, le bleu! T'inquiète, hijo, on va bien t'aider! Vous êtes où, que j'arrive? - Du côté du cinéma, au niveau du Ridden Garden. - Oh ça va, j'suis à côté. - Bieeeeeeen. T'as vu comme on est solidaires, quand même? - Chaud, trop. Tu devrais nous remercier, hijo. - Ouais, merde. - Trop charmant, j'te jure. - Hé, les gonzesses, y'a une horde pas loin de vous. - Merde, j'ai niqué toutes mes munitions sur une vitrine y'a pas deux minutes. - T'as pas besoin de tout un chargeur pour péter une vitrine, espèce de nouille. - C'était mon dernier chargeur, j'pensais qu'il y en aurait chez l'fleuriste, mais non. - J'te filerai un chargeur, j'ai un stock de taré. - T'as des balles de Magnum? - J'en ai... Attends... Quatre chargeurs de six, donc. - Ca fait combien, quatre fois six? - Qu'est j'en sais, moi. - J'fais grève, perso. - M'en fous, ça gère. Me reste quelques munitions de fusil à pompe et des grenades. - S'tu veux, j'ai du fusil à pompe. - Ouais, pas de refus. T'as quoi, toi? - Des lames, j'suis tombé sur un dojo tout à l'heure. - Putain, celui de la septième rue? - C'est laquelle, déjà? - Celle avec les panneaux de fast-food, là où y'a le mec sandwich évicéré, qu'on a trop trippé dessus! - Ah ouais, c'est vrai! Ouais, c'était dans l'coin. - Chié, Rufus m'avait dit qu'il l'avait vidé! - Le chien, putain. - A fond. Bon, j'les vois qui se ramènent derrière mon cul, vous êtes où? - J'arrive... j'suis là, Dauphin! - J'te vois! - Oh vieux, j'me fais baiser, là. - T'as de quoi tenir? - Ouais, ouais. Gunt', tu vois l'point rouge? - Si hija. - Tu l'emmènes? - Ouais, t'inquiète. - Merde, les meufs, j'reviens. - Chaud, putain, ça peut pas attendre hijo? - Non, désolé. J'arrive vite! - Bouge ton cul, poulet, c'est tendu là. - Ouais.
Il coupa le micro, retira le casque. Son regard croisa celui de Kenny, affolé.
- Qu'est-ce que t'as, vieux? - Ca te fait rien de pirater son compte? - Ca te fait rien de porter ses vêtements? - ... T'es encore avec cette fille...? - Ouais, Kenny. Elle est pas méchante. - Elle a renversé Demi... - Demi lui a foncée dessus. Elles se connaissaient depuis toutes petites. Et t'as bien vu que la pute, c'est pas elle. - Elle conduisait, Jonah. - Sophita lui a explosé l'crâne, Kenny. Elle n'y est pour rien. - Tu parles. - C'est vrai. - Et puis quoi, encore? Tu crois pas que je vais avaler ça! Cette fille conduisait le camion, et/ - Kenny, c'est elle qui a appelé les secours. C'est elle qui a laissé Sophita s'enfuir, qui a prit tous les tords. Elle est de notre côté. - Et elle est partie où, là? En Russie? - Elle est en Transylvanie, dans un pensionnat. - Dis-lui de revenir, que je puisse lui annoncer la bonne nouvelle. - Quelle bonne nouvelle? - Elle a bougée.
Post-it n°67. Dans le cahier, page 182. Rédigé sur la route du pensionnat.
« Cathy. »
Post-it 67:
- T'es vraiment pas bavarde, toi.
Elle ne décrochait pas les yeux de l'échiquier, avança nerveusement son fou. Elle le devenait, au fur et à mesure que la nouvelle lui parlait. Elle n'avait pas été programmé pour parler, elle. Juste pour jouer aux échecs seule.
- Tu t'appelles Cathy, c'est ça? C'est pas trop laid, ça va. Et moi, tu sais comment je m'appelle? ... Non? Aller, je t'aide. Ça commence par un -D.
Elle lui jeta sa Reine dans l'oeil, sans trop réfléchir et pourtant avec une précision extrême. Echec et mat.
Post-it n°93. Sur la colone face Est. Rédigé sur un coup de tête, et plusieurs paquets de cigarettes.
« Accusation, fausse, complot. Complot sale et mesquin. »
Post-it 93:
- Nous la tuerons dès son arrivée.
Cette phrase avait fini de le convaincre. C'était pourtant radical, mais il ne voyait aucune autre solution pour s'en tirer sans être réellement impliqué dans cette histoire. Bergmann fuyait la fumée des cigares qui arrivait vers lui. Il n'avait jamais fumé, et ne fumerait jamais. Sur la chaise d'en face, celui qui saurait éliminer son premier soucis. Ils négocièrent le prix. Ils arrivèrent à trouver un terrain d'entente. L'intervention lui coûterait cinq cent, le voyage six cent, et le service personnel sa propre fille et l'échiquier de la fille Aimilia, cette fêlée de merdeuse auquel Monsieur Irishcov devait sa belle cicatrice déliée, pendante du front jusqu'au bas ventre. Elle ne l'avait pas loupé? C'était un euphémisme qu'il n'oublierait sans doute jamais. C'était arrangé, bien qu'il ne sache pas réellement l'utilité des dernières réclamations. Il suffisait maintenant d'acheter les billets d'avion pour les lui offrir. On lui souffla que ce n'était pas la peine, que le matériel était inclut dans le prix. Il trouva cela fantastique, sourit de plus belle. Il remercia les fumeurs au regard assassin pour leur geste généreux. On lui répondit que c'était normal, qu'il fallait bien se débarasser de la race impure.
Post-it n°102. Dans le cahier vert, sans numérotation. Rédigé pendant une réunion, sans trop savoir ce qu'il faisait. Peu clair, peu fiable.
« Les yeux couleur de thé. »
Post-it 102:
- Tu... Tu crois qu'elle est mieux là où elle est? Enfin j'veux dire... Tu crois qu'elle ne pense plus au... au sang?
Enzo laissa tomber sa tasse sur la table dans un grondement sourd. L'électricité dans ces yeux témoignait de la réponse évidente.
- Tu veux que j'te dise? Je crois que c'est encore pire qu'ici, Kenny.
Dernière édition par Dandii le Mer 30 Jan - 23:15, édité 2 fois
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Sujet: Carnet post-it Mer 30 Jan - 22:03
.⊰: His wonderful world.
Post-it n°127. Dans le cahier vert, pas de pages. Rédigé quelques jours après la rencontre avec Miu. Incompréhensible.
« Quelques miettes de verre sur un sol carrelé. Laisse couler cet émoi en paix. Simple. Salle de bains. Isolation. Ange gardien. Peur. Lacérations. À compléter. Eau. »
Post-it 127:
Ses yeux se teintent d'une étrange lueur écarlate. Jonah est impressionné. Demi se met à pleurer.
- Je ne veux pas lui ressembler, Jonah... Je n'veux pas être comme lui...
Post-it n°128. Dans le cahier vert, pas de pages. Rédigé quelques jours après la rencontre avec Miu, seulement quelques minutes après le post-it n°127. Incompréhensible.
« Mes cicatrices me rendent unique. »
Post-it 128:
- Qu'est-ce qui t'prends, Demi?! Demi! Réponds!
Elle saigne atrocement. Ses poignets sont couverts de plaies béantes, et ils ne sont pas les seuls. Le jeune homme n'en croit pas ses yeux. Même son ventre est lacéré. Le bruit de l'eau devient vite insupportable, mais il n'y touche pas. Trop occupé à réaliser dans quel état venait de se mettre Demi. La grande Demi. Qui rit de bon coeur, qui rit beaucoup trop.
- Demi!
Elle adore rire. Demi n'est pas quelqu'un de mélancolique, de triste, quand bien même la situation ne soit jamais propice aux grands éclats cristallins. Elle n'a jamais pleurée, Demi. Pas devant lui, en tout cas. Pour l'enterrement, Demi n'avait pas versé une larme, bien que ses yeux furent humides passé un certain temps. Elle était forte, mais il n'y avait pas que ça. La philosophie de Demi, c'était de ne jamais inquiéter les autres outre mesure. Elle est fière. Fière comme personne. Elle est arrogante, aussi, et se tient en très haute estime. Si elle tolère la présence de quelqu'un, c'est que cette personne lui plait. Uniquement cela. Demi est très, très sélective, et seul son avis est digne d'intérêt. Elle est comme ça, et il faut le prendre comme ça. Elle ne changera pour personne, Demi.Ellel est juste trop égocentrique, mais c'est le seul moyen qu'elle a trouvé pour ne pas encaisser tous les sentiments des autres comme si elle les vivait. Demi est un hyperconscient. Pas difficile à comprendre lorsque l'on en est soi-même un. Ce n'est pas une caractéristique particulièrement rare, mais elle le devient sachant que très peu d'hyperconscients connaissent leur statut d'hyperconscient. C'est comme ça. Et Demi fait partie de cette catégorie de gens. Elle en a conscience, mais ne connaît pas le mot. Personne ne le lui a apprit. Et comme elle s'est construite toute seule, elle a centré son édifice autour d'elle, de sorte à ne se fier qu'à elle-même. Elle est comme ça, Demi. Elle est très secrète, pourtant. Et des fois, elle a des crises comme ça. Tout simplement parce qu'il faut qu'elle évacue tout ce qu'elle perçoit autour d'elle et qu'elle ne rejette pas, de quelques manière que ce soit. Son sauveur s'arrête devant la plaie immense de l'abdomen, crachant son sang comme elle cracherait ses glaires. Il lâche un instant le poignet, porte sa main n'importe comment sur l'entaille. Il faut l'empêcher de s'infecter, la faire cesser son processus de purge. Demi profite de la liberté conditionnelle pour s'enticher une nouvelle fois d'un éclat du miroir. Quand le tuteur la voit en train de creuser sa nuque, il hurle son prénom et lui offre la gifle de sa vie. Son arme est toujours dans sa main, et elle éclate de rire en retrouvant les yeux de son libérateur.
- Hé, Jonah, tu n'trouves pas ça magnifique? Regarde! C'est rouge, complètement rouge! - Demi, arrête ça, s'il... - J'ai envie d'ouvrir des trucs Jonah. On peut pas aller ach'ter des souris? J'ai envie d'en disséquer plein! - Demi! - Tu voudras m'aider, Jonah? C'est génial, tu verr.../! - Ferme-la!
La gifle, plus intense encore que son aînée, part sans prévenir. Elle lâche son arme, et on lui rattrape le poignet. Elle ne rit plus. Elle ne sourit plus. Elle est neutre comme tout. Muette comme une tombe. Sa crinière blonde cache son regard de cendre. Lorsqu'elle relève la tête, c'est à peine si elle ose regarder son ange gardien. Le fils de l'air, lui, se met à la recherche de bandages ou de serviettes pour pouvoir la panser.
- Il doit bien y avoir de quoi te soigner, De... - ... C'est beau, non?
Étrange lueur dans son oeil tendre. Un ridicule petit sourire en coin. Jonah ne plaisante plus, se demande pourquoi il doit assumer à la fois les écarts de conduite de sa cousine, et maintenant ceux de celle qu'il considère comme sa frangine. Il sait que personne ne doit voir la grande Demi dans cet état. Attentat à la pudeur, quoiqu'il lui en coûte. Il faut la sortir de là, et la soigner tout seul. Il faut l'aider. Tout seul. Mais il ne voit pas comment. Autant les plaies seront rapidement désengorgées. Autant le gouffre immense qui s'est creusé depuis sa naissance ne pourra jamais être rebouché.
- Demi...? Qu'est-ce qui est b/? - Le carmin, Jonah, regarde. Regarde. N'est-ce pas splendide...?
Délire, passion. Il ne sait plus quoi en penser. Il bloque ses deux poignets d'une seule main, tend l'autre vers la seule serviette à sa portée, et dès qu'il l'attrape la porte sur toutes les plaies.
- Tu en as même une à la cuisse et au genou, Demi... Et regarde tes pieds! Qu'est-ce qui t'as prit, ma vieille, hein? Tu peux m'le dire, tu sais! Demi! Demi? Tu m'écoutes?
Elle est ailleurs. Consciente, mais absente. Elle relève la tête entièrement, quitte le jet d'eau salvateur du regard. La braise de ses prunelles n'est plus aussi éclatante qu'à l'accoutumée. Le sang balaye son visage d'ondine de part en part. Mais il y a quelque chose de différent. Un détail, que Jonah aperçut instinctivement. Le blanc de ses yeux était légèrement rosé. Ses joues avaient prit une teinte chaude qui la rendait adorable à en mourir. L'eau ne lui faisait plus peur. Elle se montrait, nue, dans son plus triste cocon. Tous ses pétales venaient de se faner en un instant. Elle était la fragilité incarnée, la douceur à l'état pur. Elle respirait faiblement, marquait de grands silences. C'était pourtant simple. Demi se vidait de tout ce qui faisait d'elle ce qu'elle était.
- Jonah, tu trouves que j'ai changée...?
Bien sûr qu'il savait ce dont elle voulait parler. C'était même évident. Pourtant, le fils Aimilia ne répondit rien, poursuivit son travail de nettoyage sanguin. Il y en avait, du travail. C'était compliqué. Tout devenait de plus en plus complexe.
- Tu ne le répéteras à personne, Jonah, pas vrai? - C'est promis, Demi. je te le jure sur mon nom.
Linceul simple et riche à souhait. µelle appuya sa tête contre les carreaux du mur, soupira. L'eau roulait toujours, et se rafraîchissait. Demi était un hyperconscient, et frissonna lorsqu'elle commença à sentir le changement de température. Les plus petites plaies ne saignaient déjà plus. Demi, elle était très sensible au monde. Plus sensible que n'importe qui. Mais ça, elle ne l'a jamais vraiment compris, et n'a jamais pu réellement l'assumer. Elle s'est enfermée, et a vécu comme ça. Tout le temps. Inconsciemment, elle savait qu'elle était différente, c'est classique. Mais il y avait autre chose. De complémentaire. D'encore plus différent. Elle le sait, ça. Elle ne sait pas ce que c'est, c'est tout. En fait, Demi grandit. Son corps a mûri, et a donné vie à la plus belle plante de ce monde. Son faciès s'est adouci. Son caractère s'est affirmé, devenant aussi puissant que le Créateur. Même sa voix a évolué, tout en restant plus divine que n'importe quoi d'autre. Tout a changé chez Demi. Elle est devenue, en quelques sortes, adulte. Comme M. Hekmatyar. Elle lui ressemble, physiquement. Elle n'a ni sa bedaine ni sa laideur, mais il y a des signes, des traits qui sont les même chez lui. Ils ont ces même tendances psychiques, psychologiques. Un rapport à l'amour spécial, des goûts particuliers, et cette fierté commune à ceux de la lignée, ce même égoïsme, ce même orgueil. Ils se ressemblent. Et ils se ressemblent de plus en plus. Demi est un hyperconscient. Elle sait, au plus profond d'elle, qu'elle ne supporte pas cette mutation qui la rapproche de M. Hekmatyar. Elle le sait. Alors elle fait tout pour s'en éloigner. Consciemment ou pas. Elle fait tout. Même se créer soi-même des différences physiques, comme les futures cicatrices, ou développer de nouveaux centres d'intérêts, comme le sang, la chair, la dissection, l'horreur. Demi, bien qu'elle fasse croire l'exact contraire, elle ne se contrôle absolument pas. C'est un bateau à la dérive, que le capitaine a abandonné il y a de cela des siècles. Demi, c'est juste une gosse perdue qui n'a pas vraiment de chance. Mais elle n'est pas méchante. Elle n'est pas M. Hekmatyar. Ses yeux se teintent d'une étrange lueur écarlate. Jonah est impressionné. Demi se met à pleurer.
- Je ne veux pas lui ressembler, Jonah... Je n'veux pas être comme lui...
Post-it n°130. Dans le cahier vert, pas de pages. Rédigé après avoir retrouvé une esquisse de partition dans un de ses cahiers.
« Eroding to nothingless... »
Post-it 130:
- Eroding to... Non, stop, stop.
Il le sentait. Quelque chose n'allait pas. Jonah la regardait, lassé de ne pouvoir commencer sa partition avant qu'elle ne l'arrête. Il sentait sa frustration. Aujourd'hui n'était pas un jour de création pour elle. Elle se mit à tourner en rond, comme elle le faisait à chaque fois qu'elle avait un problème en chantant. Elle se grattait le dessus de la main. Fort. Enzo soupira en la voyant faire, tandis que le plus jeune s'assit, visiblement troublé. Bien qu'ils aient tous leur importance, leur rôle à jouer, aucun d'entre eux ne pouvait se défaire de Demi. Tout le monde gravitait autour de Demi. Et si l'élément fondateur, le pilier du système flanchait, aucun d'entre eux ne pouvait lutter pour rester debout. Ça, ils l'avaient tous compris.
- Y'a un truc dans les notes. - On a encore rien joué. - Mais si! Puis j'te dis qu'il y a un truc. C'est suffisant pour savoir qu'il y a un truc. Y'a quelque chose qui va pas, ça m'sâoule.
On lui tendit les lignes musicales, elle les attrapa violemment. Elle n'aimait pas que l'on touche à la musique. Elle savait qu'elle était prodigieuse dans ce domaine. Il était devenu en quelque sorte son refuge, sa cachette. Il fallait absolument la préserver des ondes extérieures. Jonah respectait cette démence pour le moins envisageable. Demi avait l'art comme lui avait l'héroïne ou la marijuana. Chacun son style. Quand il lui avait proposé une barre, son regard avait refusé et sa métaphore lui avait coupé toute envie de l'initier à de telles pratiques. Il lui suffisait d'un oeil pour transmettre tout ce que l'on avait besoin de comprendre. Là était la beauté de Demi. Son allure. Sa prestence. Elle était là et elle le savait. Elle était là et elle savait ce qu'il voulait. Et par son statut de centre de rotation, par sa perfection évidente, tout ce qui l'entourait se devait d'être à son image. Elle voulait créer un monde à elle, et envoûter quiconque croiserait sa route pour le faire tomber sous le charme de sa doctrine. Elle n'en avait pas du tout le reflet, mais la jeune femme avait tout du dirigeant de secte surpuissant. Et sa quête se confinait dans l'élément existentiel du divin. Divin qui n'était pas au rendez-vous à ce moment, et qui la rendait plus démente qu'elle ne l'était déjà.
- Là, regarde, c'est là qu'il y a un problème. J'en suis sûr c'est là. Kenny!
Le benjamin du groupe leva les yeux. Sous ordre des pupilles foudroyantes, il se remit à son piano, attendit les instructions. La belle se pencha à ses côtés, appuya sur toutes les touches, une par une. Trois fois d'affilée. En chantant le même début de phrase. Toujours. Kenny jetait des regards suppliants à son ami, sa famille. Enzo savait qu'il survivrait, et avait choisi de le laisser en difficulté. Jonah avait décidé de quitter son poste de batteur un instant pour aller épauler, au sens propre, la sirène en mal de ses proches merveilleux. Cette dernière sursauta en sentant la griffure des serres de son musicien. Elle n'était confiante envers personne. Juste envers elle. Et lorsqu'il s'agissait de partager la gouverne de son royaume, la harpie s'éveillait en elle comme un désir profond de réduire au silence tout désaccord notable.
- Y'avait une note qui allait bien. - Ta gueule.
Ca avait le mérite d'être clair. Ses doigts jonglaient entre deux touches. Toujours les même sons. Les deux même notes. Puis elle s'attarda sur une. Chanta. S'arrêta. Essaya l'autre. Recommença. Puis elle s'écarta en soupirant.
- Kenny, c'est quoi c'te note? - Un la. - Tu changes ce truc par cette note. On reprend.
Inquisitrice précoce. Elle avait les paroles d'un chef d'état, l'autorité d'un leader mafieux. Elle débordait de puissance à ne plus savoir quoi en faire. Aimilia s'exécuta sans discuter. Les musiciens étaient tous là pour la même chose. Non pas pour la musique en premier lieu. L'époque de cet amour était révolu. Ils ne restaient là que pour entendre Demi. L'écouter, des milliers de fois. Il n'était plus rare de la voir s'égosiller a capella pour le bon plaisir des douces oreilles de ses argonautes miraculés. Elle ne rechignait jamais. Elle avait beau l'air d'un être âpre, affable et arrogant, elle n'en était pas moins d'une générosité débordante lorsqu'il s'agissait d'épendre un peu plus son règne. Elle se posa devant son microphone, fit un signe du menton en direction du pianiste. Quelques notes d'interlude, rien de bien profond. La guitare se mit en marche. Et lui ouvrit la bouche, pour la refermer décidément trop tôt avant de jeter son arme à terre. Horrible crissement lors de l'impact avec le sol, destruction cardiaque chez trois jeunes hommes lorsque la belle décide d'ouvrir la porte. Ils allaient la retenir. Elle le fit toute seule.
- On change d'instrument. Ca va pas du tout. Kenny, tu reprends la basse, et on va enregistrer la mélodie au piano avec un synthétiseur. Après, on s'arrache, on va chercher du son ailleurs. Elle va envoyer à fond, c'te chanson, j'vous l'dit.
Et elle quitta la pièce en claquant le bois derrière elle.
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Sujet: Re: Carnet post-it Ven 13 Juin - 16:09
¶I've forgotten my past.
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│ Un jour, je suis née. J'ai poussé mon premier cri. Et puis j'ai vécu. Un peu.
│ Introduction.
Chica Bomb, Dan Balan. Bang Bang Shot me Down, Remix inconnu
│ Chapitre I.
I Need a Doctor Dubstep Remix, DR. Dre (Feat. Eminem & Skylar Grey). Leave Me (Dubstep), Synx. Throw Away, Blue Stahli. Not That Big, Temposhark feat. Imogen Heap. Hip Hop Violin Medley, Josh Vietti. Stronger Dubstep Remix, L3DSE7EN and Alex Kimble,
│ Chapitre II.
Betrayal 303, Air Gear Ost. No That Big, Temposhark. Until the Bitter End, Megurine Luka & Fukuwa.
│ Et ce fut mon dernier hurlement sur Terre.
│ ... Mais je suis tombée ici.
A Thing Called "Trust", Fragile Dreams secret track #22.
│ Et c'est toujours pas fini...
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❅ I. ✖ OnΣ two thrΣΣ ƒour, αs my ¢ig ✖ Seiko Fujimori.
J'essayai, franchement, de pas faire chier les gens. Entourée par les cailloux, à la limite, y'avait qu'eux qui pouvaient être soûlés. Moi j'dessinais. Trop bizarre, mon dessin. Puis finalement, elle est arrivée. Comme une fleur, là. Seiko Fujimori, il me semble.
J'ai donné rendez-vous à Sooki. J'fumais, et puis à un moment, elle est venue m'faire chier avec son histoire de Cupcakes. C'est tout. Puis on est restées ensemble, ouais. Un peu. Rien de plus. C'est Sooki, quoi. C'elle qui fait mon lit tous les matins. Celle qui passa sa vie à s'occuper des autres et à jamais s'plaindre, jamais hausser la voix. C'est Sooki. La fille de l'eau. On fait bien avec c'qu'on a.
│ Souvenirs.
Run run run,Chaka Ponk. Lights, Ellie Goulding. Something i can never have, Nine Inch Nails. Backseat, New Boyz ft. Dav (Mikael Wills remix).
❅ IV. Des heures de colles pour des élèves turbulents . Altair Astega, Cherryl Garret.
C'pas ma faute si elle a voulu faire le con, j'suis désolée. Moi, j'voulais juste fumer une clope. Ben faut croire que c'est trop d'mandé, hein. On m'a littéralement agressée, avec trois incapables du personnel, pour que j'aille la chercher, stopper sa pseudo révolte minable et l'am'ner à la salle trois. Ouais, j'avais qu'ça à foutre, et j'vous emmerde. J'y suis allée. Et franchement, ça f'sait pas tant pitié que ça. J'l'ai juste trouvée alors qu'elle avait rien trouvé d'mieux à faire à c'moment d'la journée que de dévaliser le frigo des profs. Cool. On voit qu'c'est ma comparse, quand même. J'suis fière.
│ Souvenirs.
Like a Boss, Seth Rogen.
❅ V. Do iτ or diε ➢ Τhε τεrrorisτ's rευoluτioη. Isobel J. Collins
J'avais plus de bandes, alors fallait qu'j'aille en chercher à l'infirmerie. Basique, me dira-t-on. Sauf quand t'as collé au cul j'sais plus combien de types qui tiennent à c'que t'aille te faire recenser ou j'sais pas quoi. Parce que c'était jour de recensement, bien sûr. Alors voilà. Tu te retrouves dans le hall, à prendre en otage une pauvre fille qui a rien demandé pour te défendre. Et tu finis par t'enfermer avec ledit otage dans l'infirmerie. Ben tu vois qu'j'y suis quand même. Trop puissant.!
│ Souvenirs.
Zero, Smashing Pumpkins. Rha!, Lil Wayne.
❅ VI. Ðivine Illusiση : ƒinished the smσky eveniηgs.. Akimi Ebiko
J'étais dans le parc, j'dormais, enfin commatais. Et elle, elle est venue et m'a mise contre son épaule. Après? J'sais pas, j'sais plus.. J'me souviens plus. J'devais être loin et elle aussi.
│ Souvenirs.
Target Audience, Marilyn Manson. Twisted Mind, Avantasia Adonaï, Eths
❅ VII. Nαvιgαte, smαll boαt . Pv. Caheshi Yuki
Et une fille sexy, enfin. Non en fait j'dis ça, c'est juste qu'elle était en train d'se baigner dans la rivière en sous-vêtements et qu'on voyait à travers. Héhé. Mais non, j'suis pas pédophile.
│ Souvenirs.
Dead Alone, In Flame.
❅ VIII. ≈ Α Cεrtαιn lοsτ gιrl ≈ Pv.
J'me réveille, et j'ai mutée en salope, jure. Non, sérieux, j'déconne pas. Alors j'vais chercher celui qui m'a fait ça pour pouvoir lui fracasser la nuque contre toutes les marches du bâtiment, t'as vu. J'm'arrête près d'la corniche et qui j'vois? Sydney Avec une fille. Ouais.
│ Souvenirs.
Kitty Cat, Jim Noir. Jolie Coquine, Caravan Palace Peanut Butter Jelly Time, Meme.
❅ IX. # Chεckmαtε ιn τhε sαnd # Haru Katsuo
J'sais pas c'que j'avais ce jour-là. Besoin d'me défouler sans doute. Alors j'suis allé sur la plage, et j'ai tracé un putain d'échiquier dans l'sable. J'commence à jouer et tout, et là qui c'est qui arrive? Boobszilla. Jure.
│ Souvenirs.
J'ai fait une promesse, Anathema. Alert Intruder,Combichrist. Leave you far behind, Lunatic Calm Sweet Dreams,Eurythmics (Sucker Punch Edit). The Invisible Wall, The GazettE. Fine Again, Seether Hijo de la Luna, Haggard. Dragon' Gail, Nota Profana. Busindre Reel, Hevia Sacrificial, The Binding of Isaac Soundtrack. Buried Alive, Otep. The Voice, Celtic Women.
❅ X. TITRE. Pv.
Et il s'est passé ça, ça, ça, et enfin ça. Quelle journée!
│ Souvenirs.
TITRE, ARTISTE
❅ N°. TITRE. Pv.
Et il s'est passé ça, ça, ça, et enfin ça. Quelle journée!
│ Souvenirs.
TITRE, ARTISTE. TITRE, ARTISTE.
❅ N°. TITRE. Pv.
Et il s'est passé ça, ça, ça, et enfin ça. Quelle journée!
│ Souvenirs.
TITRE, ARTISTE. TITRE, ARTISTE.
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│ Et du côté des coulisses...
│ Signatures.
Time Attack, Jorgmungand OST. Chaser Mode, S4 Ligue OST.
│ Journal.
Bachelorette, Björk.
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Sujet: Re: Carnet post-it
Carnet post-it
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