Eternal-Fuuka
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 [PV] ☼ Tic ταc τic ταc: Timε ruηs ƒαsτ ☼

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ren
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ren


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MessageSujet: [PV] ☼ Tic ταc τic ταc: Timε ruηs ƒαsτ ☼   [PV] ☼ Tic ταc τic ταc: Timε ruηs ƒαsτ ☼ EmptyLun 8 Avr - 21:01




Okay. Ca, c'est fait.
Faut que j'bouge, là. J'ai marqué quoi sur la liste? Ouais, donc faire le double des clés, j'viens d'le finir. Après quoi, m'reste à aller voir la connasse du pressing, aller taxer deux trois provisions dans les cuisines, et préparer le paquet pour tout à l'heure. Me reste combien d'temps, là? Putain j'te jure, courir partout, j'en ai plein l'cul. La prochaine fois, je dors pas. J'te jure, je dormirai plus jamais de ma vie. Alors ouais, j'serai morte tout l'temps, mais au moins j'me lèverai pas en catastrophe et j'courrai pas dans tout le pensionnat pour faire je n'sais quoi. J'ai vingt minutes. J'y arriverai ja-mais. J'suis où? Ouais, d'accord. Si j'passe par c'couloir j'tombe près des cuisines, j'défonce la porte... Ça peut l'faire, ouais. Ouais. Bon aller, c'parti. Putain, c'qu'il faut pas faire pour être à l'heure, j'suis trop ensuquée, là. Ah ça, les médocs, aucun soucis, ça shoote, hein. N'empêche j'ai été malade comme un chien. J'me sens vraiment pas bien, j'te jure, j'ai encore mal au ventre, au crâne et tout. Attends, est-c'que j'suis allée prendre les bandes à l'infirmerie? Euh... Ouais, oui vu que j'suis allée faire les clefs, oui, c'bon. J'ai rendu tous les papiers que j'devais rendre, bon j'ai pas trouvé Mai m'enfin ça, de toutes façons, elle a le truc pour disparaître quand on a besoin d'elle. Ma foi, si elle veut pas s'tenir à jour c'est son problème. Remarque que j'suis pas plus concernée qu'elle, m'enfin moi si j'fais pas c'qu'on m'demande j'me fais courser dans tout l'bâtiment, et de manière générale de partout. Putain, et elle râle qu'elle est que secrétaire, j't'en foutrai moi d'l'étudiante. Y'a des fois où limite j'deviendrai secrétaire tellement être étudiante c'est la merde. Mais bon, j'me plains pas, j'suis célèbre, puissante, on vient pas m'emmerder trop souvent. Tranquiiiiiiille.
D'accord... Alors j'embarque ça, ça, y sont où les oeufs... Putain, j't'en foutrai moi du rangement, si c'est pour tout déplacer et foutre ailleurs c'est pas la peine, j'te j, ah, là. Y'a du lait? Ouais, c'est bon, huile aussi... Me manque quoi... Merde, j'ai pas pris mon sac, fait chier. J'ai laissé l'sucre vanillé dans la poche. Merde, faut qu'j'y retourne. Flemme, putain. Non, j'peux pas faire sans. Bon. J'vais le chercher en passant par le pressing. Si j'monte au troisième ça devrait l'faire, j'passe par les bassins, j'tombe dans le couloir... Ouais, c'bon. Et j'fais mon sac en même temps, comme ça j'fonce sur les toits et j'perds pas d'temps. Bordel j'vais être à la bourre. Non mais non va-y c'est bon, fonce Demi. Tu vas y arriver. Aller, j'mets moins de cinq minutes pour faire l'aller-retour en passant par là. C'parti.
Va falloir que j'les fasse cuire à fond, là. Si j'fais comme d'habitude j'en ai assez pour en faire... quoi, huit ou neuf. J'vise les huit, ça fait quatre chacun. Et l'autre con, il peut bien aller s'faire mettre si ç'lui plaît pas, j'suis sûr qu'il m'aime pas, ça s'sent. J'en suis certaine, j'te jure, j'ai l'impression qu'il est prêt à m'égorger limite. C'est bon, j'vais pas lui faire de mal. Ça f'rait un moment que j'l'aurai dézingué, si vraiment j'lui en voulais. Puis même, là on s'est arrangé, ça m'convient très bien. Elle a pas l'air de s'ennuyer, tant mieux, moi ça m'est utile et ça m'occupe, 'fin j'vois pas c'qu'il peut m'repprocher l'autre. Ça va, y'a pas à s'plaindre. J'la lui boufferai pas sa Sookie adorée. Bon, le pressing... Personne, youpiiiiii. Putain, jamais j'pourrai l'emplatrer c'te grognasse. J'suis sûr elle se planque t'sais quoi, c'est bon. Va pas m'faire chier longtemps, quoi. Saloperie... Ah putain j'en ai marre de ces têtes de cons qui pensent qu'à leur gueule. Y'a des fois où j'ai des envies d'meurtre, j't'assure, mais violent quoi. Conneries. Bon, y'a des gens sympas. Y'a des gentils, vraiment. Elle par exemple. L'une des rares filles que j'aime bien. J'sais pas pourquoi. Parce qu'elle se prend pas la tête, parce qu'elle fait pas sa petasse. Non, elle est mignonne sérieux. Elle fait pas trop chier, tout ça. Bon d'accord elle a une mentalité... voilà, m'enfin elle a pas vingt piges, ne vient pas du même monde, elle peut pas tout comprendre non plus. 'Fin à part son dernier coup de pute, elle m'a rien fait d'mal. Puis elle est en train d'le payer, en soi. Alors du moment qu'elle recommence pas et qu'elle m'écoute, moi, j'lui dis plus rien. Ah ben tiens, voilà ma garce préférée.


- Hé, Machine.
- ... Mademoiselle Hek...!
- Ouais, coucou. Il est où mon sweat?
- Je... J'ai... J'ai oublié de le lav...
- Et mon cul c'est du poulet?
- Je suis désolée, Mademoiselle! Je vous assure que j'n'ai rien f...
- Ne te cherches, surtout pas d'excuses. Sur mon lit dans dix minutes, plié. Si j'vois une trace de la saloperie de café que t'as renversé dessus tu peux dire bonjour à la fontaine de ma part. T'as cinq secondes pour déguerpir d'ici avant que j'me mette vraiment en colère. Une.
- D'a...! D'accord Mademoiselle Hekmatayar ! Désolée!

Ben voilà. C'qu'il faut pas faire pour un sweat à capuche, putain. Non mais sans rire, la gonzesse pas chiée, genre c'est moi qui lui rentre dedans et c'est à moi d'm'excuser, mais elle a fumé. j'ai autre chose à faire que d'aller taper à sa porte, à c'te chienne. Pas foutue d'faire son travail correctement, j't'en foutrais moi d'la politesse et du savoir vivre, quand on s'fout d'ta gueule comme ça. J'te jure, j'suis énervée là, faut qu'j'me calme. Mon lit, ouaiiiis. J'ai pas l'temps putain, j'prends l'sac et j'me casse. Bordel, j'aurai du commencer au moins la pâte avant d'aller chercher l'sucre vanillé. J'aurai pu déjà mélanger la farine, le sucre et le sel t'sais quoi. Même y'a un second saladier, j'aurai pu préparer les liquides à côté, j'aurai eu plus qu'à mélanger les deux c'aurait été plus rapide, merde. Tant pis, j'me bouge, ça devrait aller. J'récupèrerai pas mon sweat pour ce soir par contre, j'vais devoir y aller en manches courtes. Y fait froid dehors bordel. J'taxerai bien une veste à la limite. Quoique non, j'suis déjà fatiguée, j'arriverai à rien. Putain c'que j'donn'rai pour avoir la paix, des fois. Bon, j'ai tout ou pas? Les stylos, les feuilles, le cahier, les post-it... Qu'est-c'qu'il peut manquer... Le paquet! Le paquet, merde, le paquet.. J'l'ai foutu où, putain...? Attends, l'est pas sous l'bureau, voilà. Pourquoi j'l'ai foutu là-d'ssous, sérieux? C'pas grave, m'en fous. Aller, cuisine maint'nant. C'que j'en ai marre de courir...
J'ai deux poêles, j'en fais donc deux en même temps. Deux fois plus vite, impeccable. Bon, le paquet à faire. Ça va être vite fait j'le sens. Alors, j'ai quoi comme outils dans l'coin? J'cherche l'rouleau, je sais qu'c'est un gros truc. J'vais prendre le plus gros, t'sais. Le machin long à droite, là. Ensuite j'l'colle ça comment? Putain j'en ai aucune idée. Oulà... C'est c'tient pas des masses, ça c'est sûr. Bon, on va dire encore un morceau ici, un autre là, puis on verra. Attends, j'fais sauter les crêpes... Bon, quelle heure il EST?! Putain, déjà?! Merde! Aller, les crêpes, faites-vous, faites-vous! Alleeeeeeeeeeer! Okay, c'est bon! Ils laveront derrière moi, m'en fous! J'embarque tout ça... Y'en a combien? C'est bon? Ouais aller m'en fous j'me casse!

Merde, j'espère qu'elle est à la bourre, putain qu'elle soit à la bourre...! Et qu'elle est venue surtout. Oh la garce! Si ça s'trouve elle est à l'heure, elle m'a pas vue alors elle s'est barrée! Merde, vite! J'vais passer par là, ça s'ra plus rapide... Ouais! Aller aller aller aller aller... Putain, déjà neuf minutes de r'taaaaaaard, si seulement j'avais la vitesse de Flash Gordon ! Putain de MAIS JE SAIS! Attends, si j'passe par la f'nêtre là-bas... Okay je sais! Je sais! Sers bien l'aluminium dans lequel y'a les crêpes contre toi, Demi, et saute!
Okay. J'suis Dieu, sérieux. Pas une égratignure, rien du tout, ma foi. J'deviens douée, eh ouais. Bon, l'échelle. Voilà. Jette le sac sur le toit, c'est bon, et plus qu'à monter. Parfait!



- Miu! Miu, j'suis là!

C'est bon. Calme-toi, tout va bien. Que dix minutes de retard, je gère. J'récupère mon sac, m'avance vers le rebord sur lequel elle est assise. Tranquiiiiille, j'te dis.



- Désolé pour le retard, j'avais plein d'trucs à faire. C'pas grand chose, mais j'ai fait des crêpes. Pardon.

Ah putain j'ai mal au dos. Va-y assieds-toi par terre, rien à foutre. J'soupire. J'suis crevée bordel. Que d'émotions. Putain, elle doit vraiment plus m'avoir à la bonne là. Surtout qu'elle est venue. Elle aurait très bien pu s'casser d'là aussi, c'est c'que j'aurai fait à sa place. Brave petite, j'te jure. Et j'rigole, moi, normal. Ça doit être les nerfs. Ouais, c'est ça.

- J'ai fait c'que tu m'avais demandé, le paquet, j'l'ai amené, attends... J'fouille mon sac, après avoir déposé les crêpes devant moi. J'sors le paquet, tout froissé, mon cahier et des stylos. Comme d'hab'. Comment j'ai rien oublié, c'est magnifique. Voilà! Ça fait longtemps que t'attends? Qu'est-c'qu'on fait ce soir? Et j'te préviens, j'ai eu une journée d'merde, alors j'suis crevée et énervée.

Pauvre Miu. Elle me supporte tous les soirs-ou presque, j'sais pas comment elle fait. Si ça s'trouve elle est tombée sous mon charme irrésistible, c'qui est envisageable après tout, va savoir. Bwarf, j'touche pas aux gamines. Puis elle est trop gentille pour ça. J'ai l'impression d'être à l'ouest. Putain.

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MessageSujet: Re: [PV] ☼ Tic ταc τic ταc: Timε ruηs ƒαsτ ☼   [PV] ☼ Tic ταc τic ταc: Timε ruηs ƒαsτ ☼ EmptyLun 8 Avr - 21:01

Demi arrive , pffouh .... elle me fatigue tout le temps insulter .
Deja avec son affaire du lit dans le couloir , je me demande combien a t-elle eue d'heures de colles par monsieur Astega .Bon , parfois elle est sympa mais bon , c'est une mauvaise cette fille mais je l'aime bien.Bon , elle a apportée des crêpes et toujours ces stylos .Kenji a sûrement du la faire chier , il est vraiment très protecteur envers moi. C'est quoi ce paquet qu'elle me tend ? Je ne sais pas si je dois accepter c'est trop pour moi. On ne m'offre jamais de cadeau alors c'est l'occasion.Je prends le paquet ou pas , bon allez et je la remercie ensuite .Ce paquet est vraiment de forme bizarre.

J'ouvre le cadeau est ....

"Ouahh ! une peluche panda ! C'est trop Kawaii ! Merci !"

Comme elle est trop sympa Demi ! Ca se voit qu'elle connait mes goûts en peluches . J'arrete pas de la remercier , je l'adore !
Bon , je luis dit ce que je lui ai fait ou pas ...


"Demi ! merci pour ce cadeau mais juste avant tellment que j'en avais marre eh bien ... j'ai écrasée des gâteaux avec de la chantilly sur tes chemises .
Désolée!"

Je me demande ce qu'elle va me dire , je sens le pire arrivée.
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MessageSujet: Re: [PV] ☼ Tic ταc τic ταc: Timε ruηs ƒαsτ ☼   [PV] ☼ Tic ταc τic ταc: Timε ruηs ƒαsτ ☼ EmptyLun 8 Avr - 21:01



Je veux sentir la pluie contre moi. Je veux la sentir contre moi, ouais. Juste elle et moi. Affronter sa morsure angevine, ses crocs empoisonnés. Me dire qu'au final, elle n'est rien face à ma souveraineté. Me dire qu'il n'y a que moi, rien que moi. Que je suis la plus puissante. Que la flaque qui se formerait à mes pieds me dise que je suis la plus belle. Haha, ouais. Que même l'eau me soit soumise. J'aimerai découvrir la vie, à nouveau. Que ce semblant de cœur dans ma poitrine s'égosille à nouveau. [Arrachez-moi la gorge, je vous sifflerai mes chansons.] J'aimerai, j'sais pas. M’installer sur ce toit et ne plus jamais redescendre. Être trempée jusqu'à m'en rendre malade. J'aimerai bien avoir la voix cassée à tel point qu'elle ne servirait ni à toi, ni à personne, ni à mon microphone. J'aimerai qu'on me foute la paix, ce qui n'est visiblement pas du goût de tous. J'aimerai avoir toujours raison. J'aimerai pouvoir sourire à nouveau. J'sais pas. J'sais plus. J'aimerai juste pouvoir dire que ce que je fais me plaît, le déclarer avec un rictus immense. Mais c'est beau de rêver.
J'ai mis la main dans cette énorme flaque, tout à l'heure. J'ai cru que j'allais mourir.
J'sais plus où j'suis, où j'vais. J'suis perdue. Complètement perdue.
Tu me crois si je te dis que tu me plais? Moi non.
Je sais plus ce que je dis. Fous-moi la paix.
Je pense à une mélodie douce et apaisante. Le genre de sonorité qui s’oublie dès la partition close. J'adorerai quelque chose de nébuleux, de répétitif, de comateux. Quelque son qui puisse te rendre narcoleptique, carrément léthargique. Qui puisse me calmer. Des basses sourdes, presque inexistantes, pas plus de dix notes sur toutes la partition, très calme. Celle qui faut écouter les yeux clos. Celle dont tu connais la suite avant même de l'avoir écoutée une fois en entier. J'aime les choses métalliques. Il faudrait que l'acier soit comme... fondu, dégoulinant, pour correspondre au creux de l'écoute. Quelque chose que, même si l'on entend rien, ne doit pas s'écouter à plus de trente cinq en guise d'indice de volume. Une sonate à la fois délicieuse, toutefois linéaire au possible et sans charisme aucun. Une musique électronique. Pas d'instruments réellement identifiable. Un hall, un harem naturel. Pas de fleurs. Juste des plantes. Des plantes vertes, proliférantes, majestueuses. Le genre de sylphe féerique qui donne à voir et à entendre. Le mieux, dans une pièce sombre, noire, la nuit, à la seule lueur du lecteur en marche. À demi-mot, la menace des surprises naïves. L'amertume sur la langue des regrets. Celle de la promesse rompue. Celle qui se noie entre la coupe de rouge viticole et la pâleur fantomatique d'une lune pleine dégustée contre la fausse terminaison du balcon du trente neuvième étage. Hauteur et splendeur. Celle qui est inaccessible à tous ceux qui n'ont pas de programme crypté compatible dans leur carte-mère. Disque dur faussé, rayé. Copyright enfin utile, quelque part, impossible de retrouver les mêmes tonalités. C'est ce genre de musique sur lesquelles on peut parler alors qu'il n'y a rien d'extraordinaire à en dire. Celle qui s'écoute sans piper mot, durant la saison où dorment ceux qui cherchent à survivre un jour de plus. Les yeux clos. C'est la chanson qui fait penser à...

-... merci pour ce cadeau mais juste avant tellement que j'en avais marre eh bien ...

 Foutue con de tes parents. T'es pas là pour finalement me m'saoûler avec tes conneries dix secondes, après m'avoir limite sauter au cou, pour ensuite te défiler, si? Alors tu restes là. Tu restes là, et tu fais pas chier. J'sais que j'ai pas besoin d'une sale gosse comme toi, ouais, mais bon. T'es là, tu restes. M'en fous. Tu restes là et c'est tout. Non mais tu t'es crue où, cocotte. Saletée. J'te hais. J'sais pas pourquoi j'te retiens. Tu m'plais. Tu m'plais pas. Tu crois que quoi? Tu sais quoi? Non, j'm'en cogne. J'suis perdue. J'sais plus rien, Miu, plus rien. Je sais juste que j'me noie dans tes yeux bleus. J'me noie dans tes prunelles hypnotiques. Tout est corrompu. Tout est foutu, ici, avec toi. J't'implore, Miu, j'implore tes efforts pour te débarrasser de moi. C'est un complot, c'est ça? Tu veux me tuer, en fait. C'est ça, j'suis sûr. J'en ai marre de toi. J'en ai marre de ma défensive, de ces saloperies de cupcakes que tu ramènes avec toi de tous tes voyages. Je me fous de tes voiles, Miu, alors range-moi cette embarcation. Non, je n'veux pas prendre la mer. Non, sérieux, non. J'veux pas, tu l'sais, pourquoi, Miu. J'ai pas envie. J'en ai marre de ton écume, quand tu parles. J'en peux plus, tu m'dégoûtes. Descends de ce pont, Miu. Descends de ce bateau et reviens sur la terre ferme. Ouais, j'suis une vache, et la terre c'est mon plancher. Mais j'en ai cure, Miu. Je n'en ai cure, Miu, je me fous de tout cela. J'veux juste... que tu... J'sais pas. Arrête. Arrête d'être toi-même, et sois une autre toi. J'sais pas, ouais, change. C'est mieux. Quitte l'eau pour un nouvel élément. Même l'espace d'un instant. J'ai envie de te voir, toi. Je suis las de la pluie qui t'entoure, tu sais. Disparais sans un cri. Deviens un soleil. Rien que pour moi.
Et ne mets plus jamais ce parfum, Miu. Ça sent l'eau stagnante.

-... j'ai écrasée des gâteaux avec de la chantilly sur tes chemises. Désolée.

C'est dans ces moments-là qu'on a besoin de contact.
Je ne sais plus à quoi l'on pense après cela. Juste une espèce de chagrin, de mélancolie. Aucune idée. C'est le genre de moment où l'on sait qu'être seule ne fera que nous enfoncer un peu plus dans ce spleen qui envahit notre univers. Point de suture sur les plaies béantes. J'en tremble. J'en tremble, et je sais que ça ne passera pas avec le temps. Miu, toi qui viens de la mer, dis-moi ce qu'elle est. Conte-moi les vagues, songe-moi l'écume, rêve-moi les voiles, fabule-moi la brise. Je t'en prie, Miu. Toi qui me fait si peur. Toi qui me tient en haleine, toi qui possède des hanches si fines. Je trembles, et toi tu attends une réponse à tes aveux. Je ne sais quoi te dire, Miu. Je n'ai plus aucune idée de ce dont j'ai besoin ni de ce qui puisse me faire envie en cet instant. Encore moins ce que je voudrai te faire. Quoi, tu attends? Par tous les saints, attends donc. J'en ai rien à foutre, de toi. Tu ne peux que m'obéir, de toutes façons. Tu es sous le charme de ma voix. Personne ne peut en réchapper. J'ai froid. J'ai horriblement froid. C'est une période glacière. Mes ongles sont bleus. Mes yeux se plantent dans tes phosphorescents. Je sais plus ce que je fais, pose plus de questions. J'suis même plus sûr de tout comprendre. J'comprends plus rien, c'est foutu. Tais toi, putain. Tu fais mal au crâne. Je ne suis qu'une pauvre malheureuse petite androide paranoïaque. Je suis la plus merveilleuse des pauvres malheureux petits androides paranoïaques. J'dois faire quoi. Te serrer dans mes bras, te tuer? J'en sais quoi, moi. Conjure le sort, Demi. Tu n'peux faire que ça. On te fuit. Tu es un monstre. Tu es une enflure crainte, faisant fuir tous ceux qui te connaissent. Tu sais quoi? J'suis une foutue paumée. J'comprends plus rien. Quand j'aurai pris le contrôle de cette galaxie de fous, tu seras la première à sentir ton dos meurtrir contre le mur. J'sais plus quoi faire, Miu. Tu m'écoeures et me chagrines, me troubles et m'intrigues. J'en ai marre de toi. Alors comment se fait-il que je te souris de la sorte? Comment ça se fait que je t'attrape à nouveau par l'épaule en te donnant de petites tapes amicales, et que je m'approche de toi comme si on rien n'était?

- Depuis quand les cupcakes servent à décorer les chemises ? Ils n'étaient pas censés finir dans ton estomac ? Devrais-je comprendre que mes fringues n'étaient pas assez colorées à ton goût ? S'tu voulais tant r'faire ma garde-robe, y avait d'autres solutions t'sais. Heu.. T'serais pas en train d'marquer ton territoire quand-même ? J'vais p'tête devoir te chasser à coup de naphtaline comme on l'fait avec les bêtes ?!
Pourquoi je ris? Pourquoi je veux que tu puisses rire avec moi? Pourquoi j'ai peur d'avoir été trop brutal? Pourquoi je regrette? Pourquoi j'ai envie d'être avec toi? Pourquoi je ne fuis pas en t'exorcisant de toutes mes forces tout simplement parce que ton parfum colle parfaitement avec celui des plages dont j'ai horreur? Pourquoi tout cela me paraît aussi normal? Pourquoi j'ai l'impression de me changer en Bisounours? Pourquoi j'ai pas envie de te laisser partir?



- Hé, tu peux rester, tu sais. J'ai peut-être pas d'coeur, mais j'suis pas tout à fait un monstre.
Mes yeux se plissent. Je me sens sourire comme une folle. Tu parles d'une vie, toi, j'sais même plus ce que je fais. En tout cas, je lui lâche l'épaule. Il serait temps, j'ai l'impression d'être trempée. J'suis foutue, mec, foutue. Je pose mes poings sur les hanches. C'est nouveau, ça, tiens. Et je soupire. Ouais, voilà, là j'veux bien. Je sais que c'est le moment où la solitude n'est pas la solution. Il me faut juste... un peu de compagnie. Une toute petite compagnie. J'te jure, c'est vraiment la crise.



- Ça te dit de bouger de là? J'ai envie de m'balader.

J'suis tarée.
Tu as juste besoin de te poser un moment et de boire un verre, Demi. À force de vivre recluse, tu t'en fais mal.

--------------

--------------

Putain, j'comprends pourquoi tu m'la jamais tenue, la compagnie.
Elle est si niaise. C'doit être invivable, à force. Toujours sourire, toujours rire. J'sais pas. Moi j'serai chiée à un moment ou à un autre. Ou sinon elle a toujours été comme ça, ce qui n'est pas forcément mieux. Elle est tout gênée. J'l'impressionne. Ça fait ça pour tout l'monde. C'est une faiblesse minable. Elle n'a aucun cran. C'pas elle qui ira hausser la voix pour être entendue. Miu, j'suis sûr, c'est le genre de meuf à se laisser écraser, du moment que rien ne changera. On peut bien le faire chier au maximum, du moment qu'on touche pas à son super pote de la mort ou qu'on lui fout la paix cinq minutes avant de reprendre, elle dira rien. C'est insupportable. J'aime pas ces gens, trop cons pour gueuler quand il le faut. Soumise de base. J'peux pas. En plus... merde, quoi. Elle sent la flotte ignoble de la mer. Salée, âcre. Mais comment elle fait pour pas être énervée rien qu'à cause de ça, quoi! Bwarf, j'sais pas. C'est une folle. Vraiment Miu. T'es un cas, dans ton genre. Mais t'es pas méchante. T'es pas méchante pour deux balles. Toi, tu sais qu'on peut te faire confiance et les autres le savent aussi. Tu n'as rien à devoir à personne, t'es une femme de parole. Même si t'es sage, tu restes utile. J'sais pas à quoi, ma vieille. Mais t'es là. Et si t'es là, c'est qu't'as forcément une fonction. J'm'endors, avec toi. Et crois-moi, loin de moi le négatif. Ça fait des jours que j'ai pas dormi. J'cauchemarde, maintenant. J'vois des scènes atroces, Miu. J't'y ai jamais vue. Quand j'y pense, j'suis heureuse. J'aimerai pas te voir en dehors de ce monde, Miu. Ce qui se passe dans mon crâne est trop ignoble pour toi. Tu ne mériteras jamais ça. Tu es si bien comme tu es, Miu. Ne sois pas honoré d'être avec le monstre que je suis. Ne le sois jamais.


C'est mieux quand c'est toi qui parle, Miu. Quand j'l'ouvre, c'est pour gueuler. Toi, tu partages. Tu envoûtes, quelque part. Pas que ça me plaise, vas pas te faire d'idées. C'est ta symphonie. C'est t'avoir à côté de moi. T'as pas à avoir de complexes, toi. Celle qui te maintient en vie, c'est celle qui cherche à me tuer. Il n'y a qu'à côté d'elle que j'agonise, Miu. Et elle semble t'adorer. T'es dégueulasse, en fait. Mais vraiment. Et t'arrives à vivre dans ta crasse. J'sais pas comment tu fais, ça m'dépasse. Je suis sûr qu'elle t'empêche de dormir. C'est pour ça que tu es là. Ou sinon, c'est qu'elle aime m'emmerder, plausible aussi. Un jour, essaye de t'en débarrasser. Tu reviendras me voir. Je veux pouvoir te toucher sans avoir l'impression de me noyer. Tu me fais signe d'avancer. T'es pas timide, juste mal à l'aise. N'est-ce pas, Miu? C'est quoi qui te gêne à ce point? Moi? Non, avoues que tu te fous de moi. Je suis rien pour toi, j'le sais. Tu n'sais pas ce que tu rates. Alors c'est quoi? Qu'est-ce qui te fait baliser? Tu penses que j'fais sauter les crânes comme je veux, et t'as pas tort. Je te souris, Miu. Tu sais reconnaitre tes faiblesses, tu sais te soumettre. Moi-même j'en suis incapable, alors tu vois. Tu vaux mieux que moi, Miu. Sur quasiment tous les plans. Alors ouais. Peu importe ton style, je blesse comme je respire. Mais j'suis pas un monstre. Pas tout à fait. J'suis pas un monstre. Et je ne tue pas ceux qui me surpassent, Miu. Je ne tue pas mes rivaux avant de les avoir dépassé. Et toi, vu comme c'est parti, je n'te dépasserai jamais.
Tu baisses les yeux, on avance. On approche de ma zone, sans bien s'en rendre compte. Tu ne le sais sans doute pas, mais je te regarde. Tu es plus petite que moi, c'est drôle.
Je souris comme une demeurée. L'eau grille le cerveau, à ce qui paraît.
Tu fais quoi, dix centimètres de moins que moi? C'est comique. Je te regarde comme je regarderai ma frangine. Tu es si petite, Miu. Si petite.
Et je souris comme jamais je n'aurai pensé sourire. Je suis horriblement jalouse.
Tu joues avec tes doigts. Tu ne sais pas où te mettre. Tu me crains, tu as peur du faux pas. J'suis pas devin, c'est toi qui ne sait pas mentir. Du moins pas à ce sujet. Moi. C'est quoi, l'sujet, Miu? On parle de toi. C'est toi, l'sujet. Pas moi. Tu imagines, Miu? Tu me... Tu... L'enfoirée. Même, toi et ta connasse. Vous... chié. J'ai pas la foi. Là, je ne pense qu'à toi. Tu m'apaises. Ton courant est doux, Miu. Même ton nom sonne bien. Bon, le mien est toujours plus beau, mais je ne peux pas t'en vouloir. Toi non plus, d'ailleurs. C'est parce que tu fraternises avec l'ennemi, Miu. Tu serais parfaite, si seulement tu n'étais pas aussi proche de l'humidité. Elle ne te fait pas peur? Tu sembles même la dominer. Tu es immonde, Miu. Jamais je n'changerai d'avis. C'est si laid. Tu es le calme que je n'aurai jamais. Tu m'as volé le peu de tranquillité dont on m'a affublé. Tu n'es qu'une salope de partisante. Tu n'es qu'une enflure, Miu.

Je n't'écoute plus, Miu. Tu me fais chier, à parler. Mais j'aime savoir que tu parles. Entendre, ouais, ce serait mieux. M'en fous. 'Fin, j'aurai pu être polie, t'as vu. Ben même pas. Dis, Miu, toi qui baise l'eau quand tu veux, tu sais ce que ça fait de se noyer? Moi, j'sais pas. Enfin si, je sais. Mais je sais pas non plus, j'suis jamais allé jusqu'au bout. J'crois pas. C'est ignoble, de se noyer. Le liquide qui t'emprisonne, tes poumons qui se saturent, ton corps qui s'engourdit, tes défenses qui s'amenuisent. Tu te vois mourir, Miu, quand tu te noies. Je ne veux pas connaître ça. Pourtant, j'ai l'impression de le vivre, à côté de toi. Je sais que je marche. Je sais que j'n'ai rien à craindre. Je marche à côté de toi. J'sais que tu m'laisseras crever si j'suis blessée, ça changera pas. Même si j'me noie, de toutes façons. Tu me noies. Pas seulement sous tes paroles inconscientes. Tu me noies, tu m'étouffes. À côté de toi, je suis malade. J'aime pas être à côté de toi, et j'y reste. J'ai pas peur non plus. Si je n'y étais pas déjà, j'irais volontiers. J'dois être maso, quelque part. Et franchement, j'assume. J'assume entièrement. Pour rien au monde je partirai. J'suis trop bien, ici. Vraiment.



- Cuisine... Viens. J'vais te montrer quelque chose.

Bravo, ma vieille. T'es géniale.
J'accelère le pas, ne la regarde plus. J'espère que personne ne l'a vu. Mais non, personne l'a vu. Personne ne voit jamais rien, de toutes façons. Puis même, si quelqu'un l'a vu, il n'aurait pas osé y toucher. Si c'est à Demi, c'est presque -voire plus- sacré que Dieu. On touche pas. C'est trois étages plus bas. Niveau du carrefour. J'appelle ça comme ça parce que y'a toujours au taqué de monde. Ben, en général, les dortoir sont pas loin et t'es obligé de passer par là pour aller dans les salles principales ou les bassins. C'toujours blindé, c'est comique. Je cours presque, mais j'entends ses pas à proximité. Ça va. J'm'en voudrais de la laisser seule. Attends... J'ai dit quoi, là? ... Non, j'ai pas dit ça, quand même. Puis attends, comment j'lui ai parlé pour de bon ça fait trop pédophile! J'suis tarée, moi! Et pourquoi j'm'excite autant? Mais j'm'en cogne, d'elle Putain, Demi, qu'est tu nous fait, ce soir? Tu parles, c'pas grave. Non, c'pas grave. T'as déjà courue comme une ninja, Miu? C'est très con. Tu courbes le dos, tu le penches, tu laisses tes bras se balancer en arrière, tu lèves la tête, tu regardes au loin... Et tu cours dans les escaliers à fond de boîte.
Si Morphée ne t'aime pas, Miu, c'est parce qu'il est en toi. Morphée ne s'endort pas. Il n'a pas besoin d'une attention pareille. Morphée, il endort les gens. Il leur apporte la paix. C'est noble, tu trouves? Ouais, pourquoi pas... Quoi, tu attendais que ça aboutisse à quelque chose? Mais j'disais ça comme ça, qu'est tu croyais?
On est arrivées. Enfin, j'suis arrivée. Mais elle est pas très loin. Tant mieux. Face à moi, un matelas, un oreiller, un drap. Un lit tout bien fait. C'pas moi qui l'ai fait, j'aime pas faire mon lit. Par contre, c'est moi qui l'ai foutu en plein milieu du carrefour pour faire chier tout le monde le matin. Quoi, c'est cruel. Le pensionnat donne pas de chambres individuelles où dormir, j'm'en trouve une. Et la nuit, y'a personne. T'es tranquille. Pareil le matin, y'en a pas un pour te fait chier. Ah, c'est beau la vie. Je garde le visage en direction du pieu. Il est bien, mon pieu. Mais merde, j'trouve ça affolant...



- Tu vois, j'sais pas qui vient s'emmerder à faire le lit tous les matins, mais il est trop con vu que quoiqu'il arrive j'le défais. Ça sert à rien, ce qu'il fait, c'crétin.

J'commence à rire. Je la sens à côté de moi, alors je viens à la rencontre de son visage. Bizarrement, elle ne sourit pas comme d'ha... Oh merde. Non. C'pas possible, m'dis pas q... non. Le con. Le con. Oh la boulette. Merde, j'suis censée dire quoi, là? j'peux même pas m'excuser... Putain, le con de moi, j'y crois pas. Bon. Zen, Demi. Pas grave, hein, pas grave. Ok... Je tousse. Discrétion zéro, vieille. J'suis plus à ce détail près remarque. Mais j'pouvais pas savoir qu'elle jouait la femme de ménage, merde! C'pas ma faute! Pourquoi les accidents de la loose, ça tombe toujours sur moi. Rah puis merde. J'm'affale comme une merde sur le matelas, et je chope mon oreiller. J'suis pas bonne hôte. J'ai jamais l'occasion de l'être, alors forcément. Je fouille l'intérieur de mon coussin pour les trouver. Et j'les trouve. Deux barres de céréales au chocolat. C'est pas du caviar, mais c'est la classe à une heure pareille. J'me redresse et lui en tend une. J'suis pas un monstre.



- Tiens, c'est pour toi. Tu peux aussi t'asseoir, s'tu veux. Et tu as des yeux presque aussi beaux que les miens.

Fallait bien que ça sorte.
Je suis pas un monstre. Et toi, tu sens l'eau, mais tu n'es pas Poséidon. Je dois rougir. Enfin, j'ai chaud sous ces couches. C'est l'un des rares moments où j'peux les enlever, et j'suis avec une connasse qui pourra pas y résister. Pareil, j'pourrais enlever deux minutes les bandes pour les changer, mais non. Elle les verrait. Et imagine si elle les voyait. Demi la balafrée. Demi la difforme. Putain. Je te regarde en contre plongée. Tu es grande, d'un coup, tu sais.

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MessageSujet: Re: [PV] ☼ Tic ταc τic ταc: Timε ruηs ƒαsτ ☼   [PV] ☼ Tic ταc τic ταc: Timε ruηs ƒαsτ ☼ EmptyLun 8 Avr - 21:01

Elle a vraiment l'air en mauvaise état.Le lit ?
Merde , c'est moi qui le fais tout les matins je lui avoue ou pas ?
Je ne sais pas quoi lui dire , et si on changeait de sujet plutôt.
Et si je lui disait que j'ai vue un chat écrasée ce matin ?
Bon allez ...


" Hum , Demi c'est moi qui fait ton lit tout les matins ...."


- Tiens, c'est pour toi. Tu peux aussi t'asseoir, s'tu veux. Et tu as des yeux presque aussi beaux que les miens.

Oh ... Mes yeux ? Ils sont si beaux que cela.
Je l'aime , elle est méchante parfois mais je l'aime.
C'est elle qui a de superbes yeux , les miens sont laids .
Je les ai hériter de mon père , Berk quand je pense a lui ....
Je pense a tout les trucs qu'on a vécu ensemble.
Ça me rappelle de bon souvenirs mais aussi de mauvais.


DEMI:
Fallait bien que ça sorte.
Je suis pas un monstre. Et toi, tu sens l'eau, mais tu n'es pas Poséidon. Je dois rougir. Enfin, j'ai chaud sous ces couches. C'est l'un des rares moments où j'peux les enlever, et j'suis avec une connasse qui pourra pas y résister. Pareil, j'pourrais enlever deux minutes les bandes pour les changer, mais non. Elle les verrait. Et imagine si elle les voyait. Demi la balafrée. Demi la difforme. Putain. Je te regarde en contre plongée. Tu es grande, d'un coup, tu sais.


" A-tu quelque chose a boire ? je suis désolé de te le demander comme ça "
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MessageSujet: Re: [PV] ☼ Tic ταc τic ταc: Timε ruηs ƒαsτ ☼   [PV] ☼ Tic ταc τic ταc: Timε ruηs ƒαsτ ☼ EmptyLun 8 Avr - 21:02



Et tu cours sur le piano comme si tu étais possédée par... qui ça, déjà? Ah oui! Chopin. Tu te défiles et tu agrippes les notes pour ne leur laisser aucun espoir de réchapper à ton cachot despotique. Ta démarche semble lente, délivrante, et il n'en est rien. Tu te contentes de fuir sur ce qui aurait pu être un monceau d'arbre, ce que tu as troqué contre un plastique honteusement industriel. Un pauvre misérable instrument à cordes pincées. Ta plume est dépourvue d'encre, tu ne t'en conduis que mieux. L'huile ténèbre n'a jamais été ta dulcinée, et tu avais le don de broyer chaque cartouche avant même que la ferraille de la plume ait touché le cartel. Tu aimes la provocation. C'est ce qu'on appelle... comment, déjà? Ah, oui! Un artiste sinoqué. Tout est blanc, autour de toi. Tu ne peux rien voir. Les touches? Tu les as oublié. Tu as arrêté de jouer. Tu n'es pas dans un jeu. Ce qui t'arrive est réel, Demi. Tout ce que tu vois, c'est devant toi. Arrête, s'il te plait. Pourquoi ne vois-tu pas la vérité en face? De quoi as-tu peur? Tu ne fais que fuir. Il est bel et bien là, Demi. Il est là, avec toi. Près de toi. Il t'effraie, peut-ê... Non? Tant mieux. Un peu plus, et tu lui offrirais tout ton être. Dis-toi qu'il n'est que lui. Non, lâche ce piano. Arrête. Arrête tes conneries et...
Tu es là. Je te sens, derrière moi. Je te sens, et tu ne le sais pas mais je frémis. C'est idiot, je sais. Mais j'en peux plus. Tu es ce que je crains le plus. Toi et tes yeux, tes si beaux yeux océan. Les même que ceux de Poséidon, très certainement. Fille, je te hais. Je te hais de tout mon être. Je ne sais pas quoi jouer, avec toi à côté. Je ne sais que faire. Te composer ma plus belle mélodie, ou poser quelques notes malheureuses sur l'unique corde d'un sitar pourri. Je n'ai ni l'envie, ni les moyens de te rendre le dégoût que tu m'offres. J'ai une sainte horreur de toi. Je t'exècre par toutes les fibres de mon corps. Je n'ai qu'un rêve, te voir mourir. Maintenant, ici. Je ne t'aime pas. Je ne t'aime pas, c'est tout. Je ne sais plus quoi penser, mais je n't'aime pas, c'est juste impossible. Non, haha. Impossible...
Pas l'ennemie. Ne pas fraterniser avec l'ennemie, Demi. Tu l'sais, pourtant... Je ne veux pas de toi, je ne veux pas de ton corps, je n'veux pas de ta présence. Casse-toi, bordel. Éloigne-toi, au moins. Arrête de me regarder, j't'en prie. Tu n'vois pas à quel point je peux être ignoble? Détourne le regard, par pitié. Non, pas ton prénom. Tu n'es que... que quoi, déjà? Ah ouais, une flaque d'eau. Une immonde flaque d'eau qui n'a rien d'autre à faire de ses journées que de m'épier, me surveiller, me fliquer comme jamais on n'm'a fliqué. Putain, Ça... Arrête, s'il te plaît.

- Dis-moi, à part faire des lits, tu passes tes journées à quoi faire? Non parce que perso, j'me fais chier comme un rat mort en journée.

Et moi, comme un con, je souris. Et j'souris pour de vrai. Un sourire qui veut dire "merci de parle pour moi". "Merci de me porter cette attention". "Merci d'être là". Merci d'être là, près de moi. Ne me quittes pas, pas ce soir. Reste avec moi, ne pars jamais.
C'est une vague calme. Une trace d'écume sur le sable. Tu me touches pas, je n'approche pas. Je frémis. Tu n'dois pas monter davantage, je dois pas me laisser emporter. Tu es... comment, déjà? Ah, captivante, oui. Tu es la seule parcelle d'eau à ne pas m'agresser. T'es celle qui vient en paix, douce et pacifique. J 'aime pas ça, Miu, je n'aime pas ça du tout. Rien que ton nom me fous la trouille. J'me souviens de toi. Je connais tes yeux, Miu. Je sais que je t'aime pas, que je ne dois pas t'aimer, que j'ai aucun droit pour ça. J'ai horreur des systèmes aussi géométriques, j'peux pas, ça m'tue. Tu es l'ennemie, celle qui veut me noyer. Je veux pas... Putain, mais qu'est-ce que j'fous là, moi? J'dois partir d'ici, mais ce serait m'avouer vaincue... Merde! Tu... non, rien. Arrête, arrête arrête. Qu'est-ce que tu comptes faire, maint'nant? J'suis à ta merci, tu crois pas? Oh puis merde. Fais ce que tu veux. J'ai pas le coeur à ça, Miu. Comment tu fais pour vivre avec ton corps...? Je suis sûr qu'il est gorgé d'eau. T'es de l'eau, Miu... Tu n'te rends pas comptes?! De l'eau! Rah putain... Et dire qu'il a touché mes draps tout ce temps, bordel... Non, quoi, non...
C'est ignoble, Miu... J'ai honte, tu sais. J'ai honte de moi. Et dire que pendant tout ce temps tu essayais de me noyer, Miu. Tu le sais, pourtant. Tu le sais que j'ai horreur de toi. Je m'arracherais le cœur pour te le vendre, Miu, tant et si bien tu me foutes la paix après. J'en peux plus, de ton inquisition feinte. J'en peux plus, Miu, je sature. Range tes yeux Miu. Range-les, je n'veux plus les voir. Je craque, Miu. Tu as fait ce lit, tous les jours. Tous les soirs, j'étais dedans, et je me disais que tu étais sacrément sympa mise à part ta connerie. Je te trouvais gentille, moi, Miu. Un peu con, mais adorable. Tu m'as trahie. Les attentats, tous les jours tu les portais. Tu voulais faire tomber la reine. Mais quel reine, Miu? Regarde-moi. Je suis bien piètre actrice devant tes armées céruléennes. Je ne suis rien, comme ça. Rien. Et j'n'ai rien vu. Tu m'as empoisonnée, un peu plus tous les jours, et je n'ai rien vu.
Je suis d'une connerie sans pareille, je crois.
Et j'm'en fous comme de l'an quarante.
Tu as beau vouloir ma peau, je ne veux que ton sourire.

- - T'es trop adorable.


Tu rougis comme une pivoine. Moi aussi. T'as rien entendu, comme j'ai baragouiné, ou t'as rien compris, à voir. Sachant que même moi j'ai pas compris... Enfin, j'ai pas compris la langue dans laquelle j'ai parlé. C'est con, les sons sont familiers, mais j'suis incapable de savoir d'où ça vient. Enfin, l'essentiel, c'est qu'elle est rien capté. Et que je ne rougisse pas autant qu'elle, sans compter le fait d'arrêter tout de suite mes conneries. J'ai presque oublié que t'avais la peau pâle, Miu. Tu t'abaisses, cherches ta place à mes côtés. Tu ne sais pas quel honneur t'est offert, imbécile. Tu as largement de quoi poser ton cul, je suis pas obèse. Et je trouve encore le moyen de m'écarter. Réflexe. P't'être qu'avec un peu d'chance tu croiras que c'est pour m'éloigner de toi et de ton odeur atroce. Du moins, pas par politesse, et encore moins par pur bonheur de t'avoir là. C'est par défaut que tu peux t'asseoir là-dessus. T'étais plus grande que moi, et j'ai aucune envie de me lever. Alors non, Miu. Ne fais pas le moindre faux pas. Commence par retirer tes deux putains de prunelles vicieuses de mon visage. Ôtes tes sales globes oculaire de mon corps. Lâche-moi, fous l'camp. Toi et ton rictus infâme, voulez-vous bien me faire l'immense honneur de FOUTRE LE CAMP D'ICI TOUT d'SUITE?! ... Merci. Tu vois, c'est pas si compliqué.
Un temps. J'aurai cru qu'il me paraîtrait court, puisque tu ne parlais pas. Mon Cul. C'était horriblement long. C'est triste, d'être avec toi dans le silence. Tu n'es pas fait pour ça. Tu vaux mieux qu'être assis sur ce matelas minable en compagnie d'une énergumène comme moi, Miu.

-As-tu quelque chose à boire ?

C'est ça, change de sujet de conversation. T'es énorme, Miu des fois. C'est pour ça que je t'aime. Que pour me foutre de ta gueule. Et parce que tu as des yeux splendides. Mais ça faut pas l'dire. Bref. Tu fais genre, mais j'sais très bien que tu t'es chié niveau  ambiance. Attends, rien qu'à voir ta gueule, faut pas s’appeler Dieu pour comprendre que tu  t'es ratée comme je suis l'élégance incarnée. Puis, tes yeux transpirent tout ce que tu caches. C'est fou ce que tu peux être mauvaise baratineuse. À mon plus grand plaisir, remarque. Tu t'occupes de tout, c'bien. Moi j'suis pas foutue de gérer mes trucs et autres, alors tu vois. Non, sérieux, j'sais même plus de qui et quoi j'suis censé m'occuper, j'ai pas leur nom. Puis, t'aider... Mouais. Pas que je ne veuille pas t'aider, hein. Quoique. Mais j'suis pas une pouf, en fait. J't'assure, ouais. Donc... J'vais y réfléchir. J'suis pas complètement méchante non plus, Miu. Hé, me blâmes pas. J'ai encore rien fait.

-R'gardes dans l'tiroir à tes pieds, doit y  avoir d'la vodka, du coca et d'autres trucs dans l'genre..

Je dis pas que j'suis une feignasse, elle doit déjà bien l'savoir. Je la regarde, elle semble mal à l'aise. Elle hésite, plonge ses yeux dans les miens, les détourne, s'y replonge. C'que j'peux avoir horreur des ses iris, putain. Tu veux pas r'garder ailleurs, Miu? S'il te plait. Pour moi, me faire plaisir. Non? Mais va t'faire foutre, connasse. Elle souligne qu'elle est désolée. Non, absolument pas, Miu. Ne le sois pas. Elle hésite encore. Aller, vieille, un peu d'cran, enfin! C'est pas comme si j'pouvais t'faire sauter le crâne! Elle me tend une bouteille, m'en propose. Faut vraiment qu'elle arrête de faire des conneries. Non, faudrait lui clouer le bec, en fait. C'parti, Demi. Mon index part de lui-même pour se poser sur ses lèvres. Tais-toi, enfin. Un peu. Je m'approche. Enfin, je bascule mon visage près du sien. Ses yeux dissolvent les miens. J'en ai marre d'elle. Je dois faire trop psychopathe, pour le coup. Bwarf, c'est pas comme si c'était complètement faux non plus. On s'y habitue, t'inquiète. Je souffle un sifflement qu'elle peut interpréter comme une sorte de "chut". Au moins, elle sait à quoi s'en tenir. Puis je m'éloigne, à peine. Non, je n'peux pas, Miu.

- Navrée..

Sincèrement. Je suis complètement, vraiment, absolument désolé, Miu. Je n'ai pas envie de te faire du mal. Quel progrès. Juste, peut-être t'arracher les deux yeux. Mais c'est un détail. ... Rah puis merde, non. Je veux pas. Je lui vole la bouteille des mains. J'y crois toujours pas que je vais faire ça. Et ben si, j'le fais. J'étrangle gosier avec cette immondice. J'déconne pas. Je la regarde, m'écarte. Détourne-le, ton regard. C'est moi qui le fait. Et je me projette dans sa chevelure sombre. Nouée, j'ai jamais vu une fille avec une tignasse aussi longue. C'est énorme.

Je me suis laissée basculer en arrière, me suis allongé pour de suite me relever. J'comprends rien à c'que j'fais, et je m'en fous comme pas permis. Quand je me redresse, je m'arrange pour être dans son dos. Tu m'vois, tu m'vois plus. Et je lui retire son élastoque. Ses cheveux sont muets, mais je les entends me remercier de les avoir libéré. Enfin des gens pas trop ingrats. J'attrape une mèche, deux, les caresse. Une horrible sensation de plongée sous-marine dans les veines. Comme quand tu trempes ta main, que tu la portes à l'eau comme ça, sans préavis. C'est juste vomitif, et pourtant c'est génial. On voit ses mains à travers l'eau. Ne te débats pas, Miu. S'il te plaît.

Je me suis mise à chantonner. Bouche fermée, j'suis pas complètement folle au point d'vouloir réveiller tous les dormeurs. And we keep driving into the night. It's a late goodbye, such a late goodbye... Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues, vous me rendez l'azur du ciel immense et rond; Sur les bords duvetés de vos mèches tordues je m'enivre ardemment des senteurs confondues de l'huile de coco, du musc et du goudron. Longtemps! toujours! ma main dans ta crinière lourde sèmera le rubis, la perle et le saphir, afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde! N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde où je hume à longs traits le vin du souvenir? J'ai écrit ça, un soir. C'est trop bien pensé pour que ça vienne de moi. Tant pis. Je suis plongé dans ses fils ébènes, plus rien n'a d'importance. L'eau, tu parles. Ils sont souples, soyeux. Elle doit utiliser de bons cosmétiques, impossible autrement. Quand j'y plante mes griffes, il n'y a aucun noeud. Ca m'change de ma tignasse, personnellement. Tu me fais sourire. Je ne dois pas m'en rendre bien compte, je pousserai une beuglante sinon. J'ai entamé une tresse. Je dois tirer un peu fort, parce que j'entends un petit gémissement, une sorte de micro-cri. Si ça s'trouve, ça n'a rien à voir avec mon... mon semblant de... ben de coiffure, en fait. J'sais pas. Mais j'm'excuse. J'm'excuse tout bas, un espèce de murmure dont j'ignore tout. J'en ai marre de rien comprendre à moi-même. C'est galère de tresser autant de cheveux d'un coup. Surtout avec mon niveau de tressage de ch'veux, ça va être mythique. 'Fin m'en fous, j'm'éclate. Miu, elle doit rien comprendre. C'est quand on est beau qu'on l'ignore. Et fait chier.

- Dis, Miu. Ne te coupes jamais les cheveux.

Miu, c'est celle qui prend soin de tout le monde. C'est celle qui court de partout dès qu'il y a une tâche à nettoyer, un ménage à faire ou une personne à consoler. Elle ne s'arrête jamais, et elle est connue pour son sourire inébranlable et sa bonne humeur communicative. Ouais, youpi.  Miu, je sais que tu n'es pas mauvaise. Tu es trop gentille, trop attentionnée. Mais pas mauvaise. Tu es simplement une noyée, Miu. Une noyée qui cherche à attirer les autres dans la même débâcle que toi. Tu es un marécage, pas une mer. Quand j'approche ta natte du visage, je sens le sel de l'océan. C'est une feinte, j'en suis certaine. C'est tellement ignoble que j'en ai la gerbe. ... Mais merde, Miu. Toi aussi, toi aussi, t'as besoin d'être chouchoutée.

Mais abattez-moi, putain. Qu'est-c'que j'fous là...

- Hé! J'y pense, Miu, deux minutes. T'es pas un peu timbrée de te taper tout ces travaux  dans le pensionnat? Des fois on laisse de ces pourritures, sérieux... Rien que pour ça j'aimerai t'aider, en fait. Mais j'te cache pas que je sais plus foutre le bordel que l'ranger.

Faites-moi taire, bordel de chiasse. Pitié, tuez-moi maint'nant, là, tout d'suite.

Tu suintes l'eau de partout. J'ai envie de lâcher tes cheveux, mais j'vois le bout de ma tresse. Yeah. J'veux attraper l'élastique à mon poignet, j'y arrive pas. Bien sûûûûûûûr. Aller, gymnastique des doigts... Un, deux, aïe! Mais qu'est-ce que... Hé, d'où je saigne du pouce? D'où je saigne du poignet? Rho putain, j'ai un truc dans le poignet. j'y crois pas! J'ai pas assez d'cicatrices comme ça, non? C'est quoi, une aiguille? Une épingle? Mais va chier!

- Putain, qu'est' t'as mis dans ton élastique, Miu?!

Ca fait mal, ta connerie. Elle a peur de quoi, elle, j'allais pas l'agresser! Mais c'est... hein? Une aiguille? Mais qu'est-ce que ça fout dans ses ch'veux?! Aïe, merde... C'est super bien planté, en plus... Non, j'lâche pas la tresse. Va chier, je lâche pas la tresse. Elle est trop sublime comme ça, je lâche pas ma tresse et c'est tout. Connasse, j'aurai bien lécher le sang, mais avec cette merde sur le visage, j'peux pas. Normal, t'sais quoi. Putain les draps, on dirait que j'ai saigné un poulet. Ma réputation va pas s'arranger, tiens. Miu, franchement...
Bordel. Ça fait putain de mal.


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