Eternal-Fuuka
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  Do iτ or diε ➢ Τhε τεrrorisτ's rευoluτioη.

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ren
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ren


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 Do iτ or diε ➢ Τhε τεrrorisτ's rευoluτioη.   Empty
MessageSujet: Do iτ or diε ➢ Τhε τεrrorisτ's rευoluτioη.     Do iτ or diε ➢ Τhε τεrrorisτ's rευoluτioη.   EmptyMer 23 Jan - 15:09






Lâ-chez-moi.

J'm'y f'rai pas, j'crois. Non. J'm'y f'rai jamais, à c'délire là. D'puis quand j'suis obligée d'me coltiner tout l'bordel de papiers, de compte-rendu, de j'sais pas trop quoi une fois les réunions finies? Non parce que ouais. J'pars en réunions, maintenant. Ouaiiiis. Et c'est genre fascinant. Non, j'te jure c'est vrai. On m'demande ça à moi. À Demi. Normal. J'te jure j'vais pas tarder à grimper du côté d'la direction pour lui en foutre une à Inoue, en plein dans sa gueule de soumise. Sérieux, j'sens qu'ça va pas durer des années c't'histoire. Et l'pire, c'est qu'à la fin, j'dois faire l'acte de réunion. Un truc à remplir du style "j'ai fait ça, puis ça, puis ça, et finalement j'ai terminé sur ça". Non mais sans déconner j'ai qu'ça à foutre. Vraiment, c'est brillant les gars. Brillant. Alors ouais, j'râlais que j'avais pas d'trucs à faire. D'un autre côté, j'ai jamais dit qu'j'en voulais, et surtout pas de ce genre. Autrement, j'ai jamais dit non plus que j'remplirai ce foutu compte-rendu. Et ma jugulaire à trancher qu'j'le f'rai pas. Ils auront beau m'envoyer tous les gars qu'ils veulent, j'toucherai pas à cette merde. Alors là, déjà qu'tu m'prends pour un con avec tes bazards à la mords-moi l'noeud, t'vas pas croire qu'en plus j'irai t'décrire toute la démarche des plus scientifiques c'la va d'soi qui m'a conduit à mettre fin à c'délire. Non mais faut pas croire. Le harcèlement, ça commence à bien faire.
Je sais pas ce qui m'retient de lui foutre mon poing dans la gueule. C'est l'retour de Madame, j'crois que j'supporte pas. J'ai beau dire que j'm'y f'rai, ben j'm'y fais pas. Madame Hekmatyar. Ils s'emmerdent vraiment pas, j'te jure. Demi. Ou si tu veux faire original, y'a Cassandra et Méryl en prime. S'il te plaît. T'as tout c'que tu veux, tout ce dont t'as besoin et plus pour m'appeler. Pourquoi tu t'emmerdes avec une formule de politesse que j'aime pas et un nom à la con? Ou alors t'es payé pour me faire chier. Ouais, ça doit être ça. Ben j'vois qu'ça, après, sérieux. J't'ai rien fait, du moins directement, et t'es toujours là pour me casser les pattes parce que j'ai pas rempli ça, ou parce que j'ai pas tamponné l'autre, ou parce que j'ai pas donné de trucs à Machin... Mais putain les vacances, tu sais c'que c'est? Ou alors ils sont tous masochistes et ils tiennent tous absolument à avoir des objectifs tout l'temps, toute leur vie. Le genre de fanatique qui a pas encore compris que préparer son entrée au Paradis ça servait plus à rien. Et puis même, imagine tu t'es préparé toute ta vie à ça, tu t'es fait chier pendant des années à respecter j'sais pas quels codes de bonne conduite genre tu t'saoûl'ras pas la gueule, tu fumeras pas j'sais pas quoi, et t'arrives içi? Mais à quoi ça a servi?! Les dieux sont bons, ils faut leur obéir et tu finiras au Paradis. Mon cul, ouais.
Je te jure que c'est vrai, ils sont limite en train de me courir après. À beugler Madame dans tout Oka. Non parce qu'en plus ils croient que j'vais m'retourner, t'sais quoi. Sont vraiment cons. Ça fait des heures qu'ils me suivent. Plus ou moins discrètement, ouais, m'enfin discrets ou pas ça devient vite casse couilles. Ils me gooooonflent. J'vais en prendre un pour cogner sur tous les autres, j'le sens v'nir, là. Bon. Restons calmes. T'as déjà assez d'emmerdes comme ça, Demi, t'vas pas en plus dev'nir violente en public. Nan. C'est vrai qu't'es pas comme ça. Oh putain j'm'énèrve toute seule. Madame, Madame.. Bordel mais boucle-la, j'te jure boucle là. Zen. Zen, Demi, sérénité du Bouddha. Souffle un bon coup. Ouais. C'est cool, ouais. Tranquille. Tu dois aller quelque part, tu le sais. L'infirmerie. Tu vas juste à l'infirmerie, après tu te casses par la fenêtre pour éviter d'croiser leur gueules de chiés, et tout ira bien. T'as juste à les supporter encore un peu. Un tout petit peu, Demi. Courage. Tu vas l'faire. Tu vas y arriver. T'es un dieu. Aller. On y croit. J'tourne à droite, puis à gauche. C'est vrai que quand tu connais pas, c'est un vrai labyrinthe. Moi ça va, j'suis habituée. J'passe ma vie dans les couloirs. J'adore. En général, la journée, c'est vide. Pas aujourd'hui. Mais c'est exceptionnel, y'a des papiers à remplir pour tout le monde. C'est dans le hall. Tout l'monde doit y aller, signer j'sais pas trop quoi, et donner ça aux types qui s'en occupent. Un sorte de recensement, d'après c'que j'ai écouté à la réunion d'il y a... deux, trois jours. J'sais plus. Ouais, alors ça eut dire qu'en plus de tout ce bordel administratif faudrait que j'perde mon temps à me répertorier? Genre ils me connaissent pas, t'sais quoi. J'suis la seule blonde à fumer, j'suis la seule à porter un collier comme ça, le sweat rouge c'est ma signature, ma voix tout l'monde la connait, j'ai fait sauté l'crâne d'au moins la moitié des gens d'mon bahut, mon Bras Droit c'est l'une des plus grosses teignes du cl... Hé! D'ailleurs elle est où, c'te connasse-là? Ça fait un moment que j'l'ai pas vue, la Cherryl. Faudrait qu'j'aille la faire chier un d'ces jours. Sans aucune prétention de ma part. Cherryl, sur le terrain, c'est une bête. Sans jeu d'mot. Elle est excellente. Et moi, quoi que je fasse, c'est magnifique. Et on peut pas non plus dire que j'sois inutile, sachant que celle qui balaye d'entrée d'jeu les autres fouteurs de merde, c'est moi. Alors bon. On peut bien être dispensés de remplissage de documents à la con, non?
Mais va chier avec tes papiers, là! Donne-les à mon Bras Droit, j'pas qu'ça à foutre! T'sais pas qu'il est en train d'me courir après les feuilles à l'air, ce con. Non mais j'te jure, ça devient vraiment n'importe quoi c'te pensionnat. Et le pire c'est qu'il y croit encore, l'autre. 'Fin j'dis ça j'dis rien. La persévérance, c'est une qualité. Quoiqu'on puisse en dire. En fait, non pas seulement qu'ils me foutent la paix tous autant qu'ils sont, je sais de quoi j'ai envie et qui me fout les nerfs, aussi. Mais c'est personnel. C'est presque laid, dit comme ça. J'ai envie de chair. Ça fait au moins une semaine que j'ai levé personne, ça devient catastrophique. Ca d'vient presque une nécessité, là, un besoin vital. En plus c'est pas comme si j'avais personne à mes pieds, nan, quasiment la moitié d'la pension, surtout chez toutes ces traînées excitées par un rien, est à mes pieds. Personne ne me fait envie. C'est vrai. Ils veulent tous une relation durable, du sentiment, j'sais pas trop quoi encore. De l'attention, ah ouais. Comme s'ils en avaient besoin, t'sais. Ils ont pas compris que ça n'fonctionne plus comme ça, maintenant. Ou que dans les rares occasions où la relation est fusionnelle. Au mieux, tu reviens deux fois sur la même chienne. C'est tout. J'dis pas ça qu'pour moi, non plus. Tout l'monde fait ça. Tout l'monde essaie d'se sentir important. Soit en ne se cédant à personne, soit en se léguant à tout l'monde. J'suis pas fait pour l'abstinance, et j'suis pas celle qui m'fait prendre. Alors j'en ai rien à foutre.

Il s'accroche à mon sac. Vraiment. Il tire, il me l'arrache du bras. Me l'enlève. Il l'a avec lui. J'me retourne, lui fout un pain dans la gueule. Alors là, vieux, ça va pas l'faire. Du tout. J'l'empoigne par le col. Comme ça. J'te le prends, et j'te le soulève, avant de l'encastrer dans le mur du couloir. Absolument terrifiant. J'suis tellement énervée que j'me sens avoir chaud. À côté, les trois ou quatre autres emmerdeurs se tiennent à distance. Aucune notion de solidarité. C'est déplorable.


- Bon alors j'te la fais en clair, petite merde insignifiante. On touche pas aux affaires de Demi. On y touche pas, c'est sacré. Juste, si tu y touches, Demi s'arrange pour que plus jamais tu ne puisses toucher quoi que ce soit. T'as compris, vieux, ou faut que j'sers un peu plus au niveau d'la nuque pour t'faire rentrer ça dans l'crâne?

Je suis d'une douceur exemplaire. Non, c'est vrai. Y'a quelques jours encore, il serait déjà à chialer à mort.
On vient m'attraper l'épaule, on essaye de me tourner. Une force hérculéenne, voyons. Je lâche ma proie du moment, m'empare du sommet du crâne de mon nouvel adversaire. C'est lui qui a voulu s'battre en premier. La face la première dans le mur. L'ex-cible me saute dessus, m'étrangle. Mais bien sûr. Je recule, le cogne plusieurs fois contre la paroi, et il lâche tout seul. Les poings partent seuls. J'me retiens plus. On ne touche pas à Demi. C'est tout. Le dernier, j'le finis avec un coup d'semelle. Mais c'est vraiment d'une simplicité à en pleurer. On voit bien qu'ils sont à la botte d'Inou, ces agneaux. Ils n'ont rien de soldats. Rien du tout. Tu t'étonnes après que certains, une bonne partie, aillent quémander les muscles d'Al. J'te jure, quelle calamité. J'dois m'tirer d'ici rapidement. J'ai pas été dans la dentelle, et les gars savent très bien qu'il y en a qu'une pour échanger des gnons en plein milieu d'la journée dans les couloirs. J'dois m'réfugier quelque part pour les faire galérer. Le hall. J'récupère mon sac. MON sac. Non mais. Et c'parti.
Y'a toujours un peu d'monde, là-bas. Aujourd'hui, c'est tout un peuple. Ah, l'amour des papiers, j'te jure, c'est florissant. J'comprends vraiment pas. Et dire que Mi... Attends, Mina, Maina, Mai, Mai c'est ça, ben Mai, elle s'est emmerdée, avec ces conneries. J'comprends rien, sérieux. 'Fin du moins j'sais pas comment elle a fait pour survivre à c'te corvée, et surtout l'assumer encore plus importante maintenant. Moi, j'rien qu'pour ça, j'aurai refusé l'poste. Attends. Des papiers, quoi.
Et tout l'monde saurait que je n'sais plus écrire. C'est hors de question.
J'arrive à me faufiler entre les corps agglutinés les uns contre les autres. C'est ré-pu-gnant. Et y'en a qui tiennent comme ça tous les jours. Tout l'temps. Y'a des gens, sérieux, c'est quelque part entre le courage et la stupidité. J'sais pas où c'est, mais j'y suis pas. Ca c'est clair. Bon. Et j'fais quoi, j'attends? ouais, bon plan, ça. Vont bien finir par rameuter leur cul, les gars. Bordel, l'infirmerie. C'est à pas trente mètres. J'vais y aller. Ouais, c'est parfait ça comme plan. Aller, dégagez l'passage. Poussez-vous, nom de... Oh. Oh merde. Ah ouais quand même, j'm'attendais pas à tel haie d'honneur. Des surveillants. Dur. Ils y vont plus d'main morte, maintenant, va falloir que j'fasse attention. Bon. Une couverture, vite. Vite. Viiii... Oh, biens là, toi. J't'attrape par la taille, je te fous devant moi, les poignets capturés, j'colle mon visage au tien, et j'les regarde. Ils supportent pas les prises d'otages. J'aime les points faibles.



- Vous n'aimeriez pas voir son joli minois exploser en même temps que tout ceux ici présent, si?

Non, bien sûr que non. Après, il faudrait tout nettoyer.. Et en plus, les tâches de sangs, j't'assure que ça part pas facilement. Par expérience, c'est une véritable plaie. Enfin. Le petit roux, la petite rousse peut-être, j'en sais rien, j'vois pas son visage, que j'ai dans les bras n'a rien dit jusqu'à présent. Et, en toute franchise, j'suis tellement concentrée pour trouver un moyen d'me barrer d'ici qu'il pourrait bien s'agiter comme il veut, je sentirai que dalle sauf si, par un quelconque miracle, il arrivait à se défaire de mon emprise. Ben tiens, Je sais. Je sais c'que j'vais faire. C'est que j'deviens stratège, maintenant. On arrête pas l'progrès. J'suis la femme parfaite. Combien on parie qu'ils se laissent berner... Ouais, non, on parie rien. J'suis sûre et certaine de gagner, sur ce coup-là.
J'le passe par-dessus mon épaule, et j'le porte comme un sac. Pas un mot de ma part, j'ai pas à m'faire chier pour ça. Ils commencent à préparer leur stratégie du "tu bouges, on t'saute dessus". Inutile. L'une de mes mains est libre. Largement suffisant pour sortir l'attirail. Je les menace. Rien qu'avec une main sur le metal. Ils ne songent pas un instant à utiliser les leurs. Trop occupés à vouloir trouver un moyen de tirer l'otage des bras de la vilaine terroriste. Sauf que ça marche pas comme ça. et ils ne l'ont toujours pas compris. Je fais quelques pas en marche arrière, direction l'infirmerie. Nos regards sont toujours liés. Toujours. Et puis j'fais volte face, et j'cours jusqu'à la porte de l'infirmerie. Je suis complètement perchée. Fonce Demi. Fonce. J'les entends débouler derrière moi. Putain. Faites que la porte ne soit pas fermée à clefs, faites que la porte ne soit pas fermée à clefs, faites que la porte ne soit pas verrouillée... Elle l'est pas, putain! J'suis vernie! Vernie! Ah ce cul bordé d'nouilles! Je m'aime! Je m'aime!
J'rentre dans la pièce. Déserte, fabuleux. J'ai les clefs dans la poche de mon sweat. Tout va bien, j'y crois pas. Ah. Ouais. j'avais oublié le pauvre otage. Il a pas du comprendre c'qui lui arrivait, le pauvre. La pauvre. J'sais toujours pas, en fait. Bwarf, m'en fous, j'suis sauvé. J'le lâche, le jette sur le premier lit à l'entrée. Quelle gentille attention. Puis j'me retourne et j'boucle la porte pour de bon. On est tranquilles, comme ça. Par-fait. J'prends soin de bien conserver les clefs sur moi. J'ai pas envie que dans un élan de peur ma si charmante compagnie ne cède sa place à des gars peu commodes. J'ai pas envie d'sortir, là, du coup. Beuh. D'ailleurs. Autant s'y intéresser deux minutes, à la compagnie.




- Désolée de t'avoir entraîné là-d'dans. Bonjour.

Les rideaux sont déjà tirés. On est seuls. J'reste adossée à la porte. J'ai pas envie d'bouger. Puis c'est toujours plus pratique pour entendre c'qu'il se passe dehors. Je crois qu'c'est une femme. Quoique le pas à franchir soit pas des masses gigantesque, en fait. Mais je crois qu'c'est une femme rousse. Et ben j'ai touché l'jackpot, moi, aujourd'hui. Des papiers par-dessus les bras, des emmerdes à la clef, et la compagnie d'une rouquine. Yeah !

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MessageSujet: Re: Do iτ or diε ➢ Τhε τεrrorisτ's rευoluτioη.     Do iτ or diε ➢ Τhε τεrrorisτ's rευoluτioη.   EmptyMer 23 Jan - 15:09

C'était un peu mal partit pour s'y retrouver dans ce pensionnat. Je venais à peine d'arriver et il y avait une foule d'élève regrouper dans le hall de l'université. Impossible de traverser ! Je vais quand même essayer de passer entre deux personnes histoire d'atteindre le bout du Hall. Purée, il est encore loin, mais je vais jamais réussir à passer ! Et puis je suis obligée de rendre cette foutue paperasse avant demain sinon mon inscription est pas validée, je suis vraiment pas dans la merde à part ça ... Bon il est temps de positiver Iso' ! Positive, positive ! Prend ton élan et traverse la foule tel un taureau en furie qui as vu du rouge au loin. Mais c'est faux ils sont daltoniens enfin bref on s'en fiche de ça et pour l'instant je dois aller donner ces papiers alors j'avance ... tranquille, bah autant pas se presser de toute façon je suis assez mince pour me faufiler entre les élèves, c'est ça l'avantage de de pas être grosse. Alors j'avance, j'avance encore un peu et la sans savoir je me fais chopper comme un sac à patate ! Bon il y aurait pu avoir pire comme situation, au moins cette personne m'a disons sauvée la vie sinon je me serais déjà fait écraser comme une crêpe sur le sol. D'ailleurs en parlant de crêpes, j'ai faim ! Nouilles ! J'ai une soudaine envie de nouille ! Mes nouilles, mais oui elles sont dans mon sac, et évidemment mon sac ne tient plus que sur mon épaule, prêt à tomber. Alors je m'accroche au sac, et puis à la personne qui m'a prise parce qu'elle avait beau me tenir j'étais pas rassurée ! Mes nouilles ! Il fallait pas que je les laissent, mes pauvres nouilles. Bref alors on continue notre course folle, moi toujours comme un sac de pomme de terre mais je gigote pas trop sinon je risquerais de lacher mon sac, donc mes nouilles. J'entre, dans une pièce bizarre. Ça doit être l'infirmerie et la personne me lance sur le lit et j'attéris en rebondissant sur le matelas assez mou. C'était une fille ... Ouah elle a de la force pour une fille et elle avait un physique assez spécial mais assez à mon gout. C’est sur que je ne pensais pas me retrouver avec une jeune femme, à part l'infirmière évidemment, dans une infirmerie fermée à clef ! Non pas que ça me dérange, au contraire ! Un peu de folie ne me ferais pas de mal mais ... mais, mes nouilles ! Elles sont passés où ?! Je sentais un truc sur ma joue et c'était une nouille. Elles étaient tombées de mon sac quand la fille m'a balancée sur le lit. MES NOUILLES !!! J'en avais 2 ou 3 sur le visage, et le reste était par terre. C'est malin, maintenant à part des médocs je trouverais rien à manger ! La fille s'excusa et la salua. J'allais quand même lui répondre, ça ferait pas bien ! Même si j'ai plus de nouille, elle m'a sauvée la vie !

<< Bonjour. >>

Je la regardais discrètement, toujours avec mes nouilles sur le visage. J'osais pas les enlever et je sentais la sauce tomate couler sur ma joue.
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MessageSujet: Re: Do iτ or diε ➢ Τhε τεrrorisτ's rευoluτioη.     Do iτ or diε ➢ Τhε τεrrorisτ's rευoluτioη.   EmptyMer 23 Jan - 15:10





J'aime pas cette porte.
J'sais pas pourquoi, mais j'aime pas c'te porte. Déjà, elle est en bois. Un bois frêle, un peu fragile, et déjà on voit qu'elle est pas d'la première jeunesse. Y'a des griffures partout, comme si elle aussi elle était balafrée. J'le sens. J'vois rien, j'suis d'dos. Mais les impacts, les séquelles, rien qu'au toucher tu sais qu'elles sont là. C'est affolant c'qu'on peut apprendre sur quelqu'un ou quelque chos avec le toucher. Seulement ça. Tu vois, là, j'sens un creux. Un petit creux, t'sais, pas l'énorme cratère. Ce creux, ben les bords ne sont pas lisses. Y'a comme des espèces d'éclats, des... j'sais pas, moi, des sortes de traits qui partent comme ça. Ben ça, t'as vu, c'st typique des trucs qui sont jetés très fort, ou qui le sont à répétitions, comme des coups donnés. Vu la circonférence, j'dirai qu'c'est la taille d'une balle neuf milimètres. Tout au plus. Et là, je casse ma théorie. Regarde l'état d'la porte, quoi. Elle aurait jamais survécue à un coup d'feu. Alors cette cicatrice, elle vient d'un objet à bout rond d'environ neuf milimètres de diamètre avec lequel on a essayé d'défoncer la porte. Et voilà l'travail.
J'étudie ma porte et la laisse à ses pensées. Ouais je sais, méchante Demi, t'avais pas à m'kidnapper, j'ai rien fait, j'suis innocente, relâche-moi et j'dirai rien à personne, t'es une connasse, fous-moi la paix, dégage. C'est bon, on m'la déjà faite, celle-là. Pour rien, des fois, en plus. Non, sérieux. En général ce sont nos amies les pouffiasses qui nous envoient ça à la gueule. T'as rien fait, tu t'retrouves à ton plus grand désespoir seule avec elles, et là elles font mais genre tout ce que tu veux du moment qu'ça te fait virer la gueule de leur côté, pour pouvoir mieux te la défoncer plus tard. C'est vicieux, une pute, faut pas croire. J'supporte pas les gonzesses. Non sérieux. C'est bon qu'à baiser, après faut les abandonner quelque part et les laisser crever. C'est trop con pour survivre sans la couleur d'un billet d'cinq cent, d'toutes façons. 'Fin. J'en suis pas encore à c'point de non-retour là. J'suis à l'infirmerie. C'était c'que j'voulais. Puis j'y suis pas toute seule. Certes, elle se s'rait passé d'moi, m'enfin comme ça elle peut m'voir en vrai deux minutes. Parce que ouais. On a dit qu'on était là pour quelque chose en particulier, et qu'on partira pas sans. Des bandes. Des bandes, et des médicaments. On verra lesquels, m'en fous. Mais me faut tout ça. Alors j'bougerai pas mon cul de c't'endroit sans tout ça. Ouais. Va juste falloir que j'trouve la foi d'me magner pour chercher. C'est trop dur, la vie.

 -Bonjour.  

Mmh? La voilà doté d'parole. Bien. Sa voix n'ressemble pas à grand-chose, mais y'a eu pire. Je n'dis rien. J'ai encore rien dit. On dirait que j'lui fait peur. Comme à tout l'monde, chérie, comme à tout l'monde. Enfin. J'en déduis qu'on lui a parlé d'moi, ou qu'elle a été une de mes victimes à un moment donné je sais pas. J'tiens pas une liste des gens que j'bute, non. Faudrait, tiens. Un cahier avec dedans tous les noms des gens que j'ai bousillé au moins une fois. Ben y'aurait toute la pension, en fait. À deux-trois gens près. D'ailleurs, c'est quoi son prénom? Oh, puis m'en fous, j'vais pas m'amuser à retenir. Je compte pas l'appeler de t'façon. Manqu'rait plus qu'ça, tiens. Bisounours jusqu'au bout. Oula. Là, c'est la tête que tirent les gens quand ils veulent te dire que tu fais chier, Demi. Et ben ouais. J'casse les couilles à tout l'monde, même quand j'fais rien. J'adore. Les gens sont jamais contents, j'devrai l'savoir depuis l'temps. Mais non, j'continue à m'obstiner et à m'dire qu'on peut trouver mieux, autre chose, des autres gens qui pensent pas pareils. Elle, elle m'a tout l'air d'être une future casse-couilles, mais elle sait pas c'qu'elle veut pour le moment. C'est p't'être du au stress de la situation, être face à la terrifiante Demi, être séquestrée dans l'infirmerie, des conn'ries comme ça, genre j'voudrais la buter ou encore la violer. C'est vrai qu'c'est sans doute à prendre en compte, aussi. M'enfin j'sais pas, y'a pas qu'ça non plus.

J'soupire. Elle me fatigue déjà, j'te jure. Elle est rouge. Elle dégouline la sauce tomate. J'vois pas les détails les plus alléchants, j'suis trop loin. Ma vue baisse de jours en jours, c'en d'vient catastrophique. Tant pis, j'arrive encore à vivre. Elle me regarde après avoir fait son constat mental sur sa position. Ça s'voit qu'elle revient d'elle-même. Ca s'voit dans ses yeux. La blague. J'lâche un rire nerveux, l'arrête quasiment direct. J'garde une once de sourire. Ca r'ssemble plus à un pli d'bouche, m'enfin. On s'en fout, elle peut pas voir grand chose avec le cache-nez sur la gueule. J'colle ma tête au bois. Pas de bruit. Ils ont du partir, pour revenir à la charge avec d'autres gars plus performants. Je sais pas. On verra bien. J'vais la rejoindre sur le lit. J'peux pas laisser tout ces nouilles se perdre, ce s'rait trop con.



- C'était pas dans mes projets, mais vu ô combien tu peux être alléchante, j'te promets rien pour la suite..

C'pas faux. Mais j'ai aucune envie d'buter une meuf qui n'a rien d'mander. On verra plus tard si elle devient vraiment trop chiante. J'aurai plus aucun scrupules quant à mettre un terme à cette vie-là. Une parmi tant d'autres, elle va pas faire chier pour ça. J'm'assoie sur le lit, pas si loin d'elle finalement. M'en fous. J'veux voir l'étendue des dégats. Uh. Continue d'parler, Demi, elle va finir par croire que t'es qu'une perverse psychopathe qu'essaye d'la mater.

- Mmh...j''vais y aller cash. Les Madame, Mademoiselle et les trucs du genre, tu te les fous là où j'pense. J'suis pas Mademoiselle ou quoi que ce soit, j'suis Demi. Et les vouvoiements aussi, tu t'les gardes. Ça fait vieux fossile décrépis, et j'le suis pas. Te v'là prévenue. J'la regarde plus. J'essaye, vraiment. Mais franchement, avec tout ce rouge partout, j'me sens plus. J'pose mon doigt , le r'tire de suite, le porte à mes yeux et souris.(1)  Tu t'es pas loupée, dis-moi. Reste tranquille.

J'lâche encore un rire feint. Niveau réputation, j'suis définitivement morte je crois. Bwarf, comme si j'l'étais pas déjà, quelque part. Bref. J'me lève, et j'me dirige vers une armoire juste à côté du lit. Y'a tout c'que tu veux à l'intérieur.. Non, terrible. J'prends l'tout dans mes mains, en quantité. J'aime pas devoir m'relever pour aller chercher des trucs que j'ai oublié. Sérieux, c'est chiant. Oh, des bandes. Putain, y'a plein de trucs -utiles ou pas- et même des excitants, putain, j'hallucine!

-D'autre part, j'voulais te dire que t'es pas pris en otage. J'devais juste me débarrasser de ces chieurs-là. Tu peux pas savoir à quel point ils peuvent être collants, quand ils veulent. Pour une histoire de recensement, j'veux dire, c'était même pas par nécessité, c'était vraiment pour casser les couilles gratuit'ment. Merde, t'sais quoi, ils me harcèlent limite pour qu'j'aille remplir j'sais pas combien d'trucs, et en plus faut qu'j'aille me recenser. 'Fin j'veux dire, tu sais qui je suis : les gens le savent tous, qui je suis. Avec Cherryl la fouteuse de merde invétérée, on est les premières à être citées quand on présente les infréquentables du bahut. Les gens savent que j'suis là. On tourne dans les couloirs pour pas m'croiser. J'ai pas b'soin d'me faire recenser. Mais non, ça, ils ont pas compris. Désolée, j'm'égare. Tout ça pour dire que j'suis... ouais que j'suis navrée qu'ça soit tombé sur toi.

J'ai tout c'qu'il faut. J'reviens vers elle, jette tout mon bordel sur le lit et reste debout. J'suis en bug, là. Sérieux. J'la r'garde. J'sais pas pourquoi j'prends autant d'temps pour m'assoir. J'pourrai, le faire. Y'a pas d'piège, d'caméra, nan. J'deviens parano, en fait. Non, j'en sais rien. J'la r'garde, c'est tout. Elle a des yeux bleus. Bleus, mais genre... azur. C'est pas l'plus beau, c'pas du tout l'plus laid. De loin.




- Et tu m'excuses, m'enfin prendre en otage une fille, avec toi, y'a d'quoi débattre.

C'que j'suis une pétasse, sérieux. En plus j'souris en lui balançant ça. Genre j'me fous d'ta gueule et j'assume au maximum. c'est dégueulasse, surtout qu'elle est pas dans une position de force impitoyable. J'deviens une vrai connasse. C'est p't'être pas forcément une bonne chose, j'sais pas. J'aime pas être comme ça. Pas avec les gens qui m'ont rien fait. Pas avec les gens envers qui j'ai une dette. Elle m'a sauvé des gardes, là. J'ai beau dire c'que j'veux, j'peux pas lui enlever ça. J'lui dois une aide précieuse, j'devrai pas avoir à lui parler comme ça. Non mais j'suis con ou j'le fais exprès?! J'vais pas commencer à avoir de bons sentiments, enfin!
J'm'assois, au final. J'hésite à m'excuser, mais ça va faire louche si j'continue ce cirque. C'est même pas volontaire, en fait. J'sais pas, ça doit être les nerfs qui font une rechute. Viens on la fait s'excuser tout l'temps, ouais t'as raison vas-y on fait ça. J'dois pas être nette, des fois. Ça doit être marrant d'bosser dans ma tête. Ou pas. J'la regarde toujours. Zieute sur sa chemise rougie.

- Libre à toi d'me dire comment t'as fait ça, j'suis pas une harceleuse. Si ça peut t'rassurer, de c'que j'ai pu voir c'est pas désespéré..  J'm'arrête un instant. J'sais pas pourquoi. J'la regarde toujours. J'en ai marre de l'regarder tout l'temps. Allez bouge, Demi, bouge ! Arrête de la mater, tu fais chier, sérieux. Putain, t'es trop branchée cul aujourd'hui. Faut qu't'arrêtes.  Bon, qu'es' t'attends? Déshabille-toi que j'puisse nettoyer le reste. À moins qu'tu n'veuilles te laisser faire en regardant ta mignonne kidnappeuse fugitive.

Elle a p't'être envie que j'bouge mon cul. Ouais, j'ai tendance à oublier que la plupart des gens ne sont pas nudistes, et restent pudiques. J'm'y f'rai jamais, j'crois. Enfin. Vu comment elle est, si elle veut que j'me r'tourne, elle m'le dira. Elle dira bien c'qu'elle voudra, remarque.


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