Riven, the Exil Blade
Riven, the Exil Blade
Et le vent du renouveau soufflera sur le monde

Quand on m'a demandé quelle était ta motivation Riven, je leur ai répondu conquérir le monde. Ils ont cru à une plaisanterie ou à une blague de mauvais goût, même à une imitation de ces deux célèbres souris que sont Minus et Cortex.. pourtant c'est bel est bien ton but réel en question dans le sens où tu souhaites y en donner ta vie et ta seule aspiration. Oui car, pour réellement donner le goût qui perdure à quelqu'un comme toi, qui a déjà tout vu et qui se retrouve blasé par la vie en elle-même, ce genre d'objectif fantasque est à n'en pas douter tout ce qu'il y a de plus motivant tant il parait impossible à atteindre par sa seule existence. Et pourtant, tu sais qu'il est dans tes cordes que de mener à bien cette appropriation du globe même. Oui, car c'est bien là l'une des seules choses qui soit réellement capable d’éveiller un quelconque intérêt chez toi, soldat renégat, qui as déjà bien trop vécu et déjà vu tout ce qui pouvait l'être et qui a atteint au fil des années chaque chose que tu t’étais déterminée à atteindre.

Mais attention, car la déification véritable à laquelle tu aspires n'est en rien un rien de grandeur démesuré ou l'échéance d'une quelconque mégalomanie. Aucune commune mesure avec ces fous qui n'ont d'autre souhait que de mettre l'univers entier à leurs pieds et de l'asservir, non. Ton leitmotiv est bien différent. Comme on le dit, le monde est vaste alors.. Pourquoi ne pas le parcourir ? Ainsi le posséder est un point essentiel à atteindre avant de pouvoir en découvrir chaque recoin ; et ce, parce qu'il est nécessaire de faire souffler un vent du renouveau sur cette planète qui a bien besoin qu'on la nettoie du Chaos qui petit à petit la ronge, fléau prépondérant de nos jours. Et c'est dans le but d'accomplir tout ceci que tu brigues l’accession au statut de divin de ce nouveau monde afin de pouvoir le libérer des ténèbres qui l'oppressent. But naïf ? Peut-être. Reste à voir s'il est si inaccessible qu'il n'y parait au premier abord.

Dieu seul -si tant est qu'il existe, et qu'il n'est pas question d'une certaine exilée, cela va de soi- saurait dire que serait meilleur point de départ pour amorcer l'élaboration du profil psychologique qui te caractérise : aussi ferai-je de mon mieux pour que personne ne puisse en manquer la moindre nuance tant ta mentalité est vaste et complexe, ma chère. Nous prendrons donc pour commencement la froideur et le calme absolus et immodérés qui caractérisent, avouons-le, un fragment prépondérant de ta personnalité. En effet, jamais tu ne te défais de cette imperturbabilité totale et demeure calme, posée et pragmatique en toute circonstances, à un point tel et si exaspérant que tu peux nous sembler acariâtre. Tu es de celles qui font passer la réflexion avant l'action, qui contraste ô combien avec la personnalité qui était tienne jadis, toi qui étais la plus grande tête brûlée de la contrée.. Il est d'ailleurs bon de prendre conscience du fait que la marque blanche que tu arbores à la joue gauche te sert de garde-fou pour rester de marbre quoi qu'il advienne ; il s'agit en effet d'un symbole te rappelant une promesse faite il y a bien longtemps.

C'est donc lui qui n'a de cesse de te rappeler ce fameux serment dont on prendra connaissance plus tard dans la biographie que je t'érige, et qui à transformée l'ahurie emplie d’impulsivité que tu étais naguère pour faire naître l'image de guerrière pleine de sagesse et de sérénité que tu exhales à ce jour. Aussi ne te départis tu jamais de ce parfait équilibre intérieur qui te définit à merveille, la marque te rappelant à ton pacte de jadis si jamais tu venais à sentir l'hémoglobine et l'adrénaline te monter à la tête et te faisant revenir à de meilleurs sentiments. Ce n'est pas pour autant que tu te sois dénuée d'instinct combatif ou de toute altération du sens de la confrontation de tout du contraire même. Tu es de ces femmes qui sentent leur sang bouillir à l'article d'un choc qui s'annonce riche, qe ce soit d'un point de vue d'un autre. Mais bien que tu sois dotée de la capacité à ressentir cette sensation de manière innée, dicté par la loi du plus fort qui te fût autrefois inculquée et demeure la seule règle fondamentale ancrée au plus profond de ton esprit, ce n'est pas pour autant que tu puisses être apparenté aux monstres kamikazes que sont ceux qui ne vivent que dans le but de mourir au front face à plus fort qu'eux! Simplement, tu ne refuseras pas un affrontement te paraissant digne d’intérêt et pouvant t'apporter quelque chose -ne fût-ce qu'une issue incertaine-, mais ne chercheras pas à tout prix la lutte ; tu ne refuseras tout bonnement pas un combat sensé et digne d’intérêt si tu en viens à celui-ci, peut importe la manière, mais ne le provoqueras pas de toi-même sans raison concrète.

Outre cela, tes capacités cérébrales sont impressionnantes et surclassent quel peu celles du commun des mortels. Tu es, ma chère Riven, en effet doté d'un potentiel de réflexion des plus conséquents et es capable d'en élaborer de manière extrêmement rapide et efficace tout en demeurant cohérente ; la logique dont tu fais preuve n'est à n'en pas douter l'une de tes valeurs des plus sûres. Ton intelligence n'est plus à démontrer et c'est donc avec une certaine aisance que t'en fais montre, notamment en élaborant des plans et autres stratégies avec une performance hors normes, même lorsqu'il te faut le réaliser au cœur d'une quelconque bataille. Cependant, Riven, tu demeures une fainéante dans l'âme et n'en feras d'une part jamais usage pour autrui, mais qui plus est n'y aurais recours que si tu y trouves conjointement utilité et nécessité. Si tu te refuses à t'en servir de ta propre volonté, il est proprement inutile de tenter de te convaincre ou de t'y forcer la main, qu'importe la manière : Tu es un être pourvu d'une fierté et d'une volonté à toutes épreuves et tu ne te laisses jamais marcher sur les pieds, en faisant payer tôt ou tard avec les intérêts le prix de cet affront à celui ou celle qui se sera risqué de l'accomplir.

Tu refuses totalement l'aval de toute autorité sur ta personne ; ce n'est pas pour autant que la criminalité s'adjoint à ta personnalité, non. Il est simplement question du fait que tu détestes te voir soumise aux ordres d'autrui, peu importe l'identité, si tu ne t'accordes pas aux directives en question, même si le fait et que tu n'apprécies aucunement que l'on te dirige même quand ton propre chef va ans le même sens que le commandement mis en question. Déjà du temps de ton service au sein du Soldier, il n’était pas des plus rare que tu te montres réticente et même totalement dépourvue de souhait de coopération quand tu te voyais forcée à l'obéissance. Se voir dicter ta conduite est très certainement l'une des choses qui te rebute le plus au monde, à n'en pas douter, et c'est également l'une des raisons pour lesquelles tu souhaites faire tienne la planète ; afin d'effacer toute trace de hiérarchie pour que tous puissent vivre égaux quoi qu'il advienne, les dirigeants affables n'étant après tout que des hommes et des femmes parmi les quelques milliards d'autres peuplant le globe. A la fois de par ta facilité de pensée et de génération pratiquement instantanée d’éléments tactiques lorsqu'il n'est pas question de gestion de bataille entière et donc de toute la stratégie qui y sied, tu es nantie de tout ce qui fait d'une personne un meneur et t'octroie donc un titre d'excellent leader, de dirigeant-né.

Sous tes airs froids, il n'est pas aisé de le deviner -il faudrait pour ainsi dire être capable de lire dans les pensées- mais il existe un seul réel moyen de briser ton assurance désarmante et ton calme inqualifiable, moyen qui n'est autre que la vue du sang. Pas n'importe quel sang en revanche : peu t'importe de voir celui de tes adversaires ou même le tien. Non, seul celui d’innocents et des tiers parvient à éclater momentanément la glace qui protège ton organe de vie et te faire recouvrer inquiétude et sollicitude, te faisant instantanément paraître beaucoup plus humaine et nettement moins mécanique comme tes dehors exagérément sereins peuvent le laisser paraître. Dans le fond, il s'agit juste d'une grande bonté d'âme et d’un profond altruisme que tu fais preuves bien que mitigée dans ta nature elle-même de par ton statut d'"entre-deux", de renégate. Pire encore est ce bris de ton comportement paisible lorsqu'il est question de voir l'hémoglobine de personnes t'étant chères être versée, frères d'armes, amis, famille..

Dès lors, plus question de pragmatisme et de réflexion prépondérantes, tout du contraire ; les feux ardents et féeriques de la lointaine savane et les étincelles incandescente de son soleil viennent éclairer ton regard d'une danse primale tandis que ta lame vengeresse s'assimile aux crocs des plus grands fauves de ces contrées arides où le soleil se fait monarque. La brutalité et la bestialité sont de mise dans ton comportement lorsque la haine et la rancune te gagnent et t'incitent à faire payer la dette contractée par son égal : le sang par le sang, comme tu le dis si bien, même si cette maxime n'est pas vraiment des plus raisonnables, reconnaissons-le. Point plus délicat sujet que de s'en prendre aux personnes qui ont une valeur à tes yeux comme à ton cœur ; c'est bien entendu le meilleur moyen pour te faire devenir amplement plus réactive pour ceux qui souhaitant faire déferler les flammes de l'adrénaline en toi et t’appeler à combattre par les pulsions meurtrières qui t'animes alors, mais c'est également de la sort que la mort se trouvera inéluctablement au bout du chemin ainsi emprunté. Aussi posée que tu sois d'ordinaire, c'est endiablée qui est le terme le plus adéquat pour te qualifier lorsque la colère te gagne. Tu es, en dépit des apparences, quelqu'un de très rancunière. De par cela, j'entends que tu es capable de poursuivre nuit et jour sans discontinuer celui ou celle qui aura réveillé ton esprit vengeur et de le traquer jusqu'à ce que mort s'en suive, sans souci de ta propre condition et du prix à payer pour abattre ton funeste châtiment à celui qui l'aura mérité de par ses actes.

En rapport avec ce que je viens de cité et ce que je m'apprête à révéler, il est bon de prendre en considération une spécificité toute particulière ; le fait que tu sois parfaitement indépendante et autonome en matière de combat, une volonté que tu feras respecter coûte que coûte parce que non seulement il s'git de quelque chose te tenant à cœur, mais également parce que c'est par extension quelque chose que tu ne peux laisser enfreindre à cause de certaines choses survenues autrefois. Ceux qui ne prendraient pas la peine de respecter ce souhait de combattre seule quoi qu'il arrive et même si la mort elle-même s’annonce seront considérés comme des cibles et des traîtres que tu n'auras aucune hésitation à abattre également, ou tout du moins à neutraliser sans ménagement, ce point dépendant grandement de ton état psychique. A cette occasion, nous pouvonq nous souvenir que le terme "allié" ne prend pour toi place que dans le contexte guerrier, et qu'un "ami" ne convient en contrepartie que dans ce que y est extérieur. Il est bon de ne pas l'oublier.

En réalité, et bien que tu n'en laisses rien paraître, tu es quelqu'un qui dissimule sous ton masque de glace nombre de blessures profondes. Cette affirmation est valable aussi bien sur le plan physique que psychique. Tandis que ton corps voit son épiderme zébré de stigmates ciselés à même la chair du fait de tes erreurs passées, ton cœur quant à lui en proie au regret qui ne passe pas un jour sans le ronger et l'accabler en lui remémorant de bien douloureux souvenirs, bien qu'aujourd'hui, personne ne puisse se targuer d'avoir connaissance de ceux-ci. Ces souffrances journalières font partie du lot quotidien, tant et si bien que tu as fini pas t'en accommoder, bien que tu n'en as jamais tenu aucunement compte. Ce qui ne tue pas rend plus fort est l'un des autres autres proverbes qui composent tes différents traits de caractère. Tu tends d'ailleurs à les dissimuler autant que tu le peux, à la fois pour ne pas donner l'impression de te lamenter sur ton sort et pour ne pas raviver les estafilades qui ont fini par cicatriser avec le temps, préférant garder cela pour toi dans le plus grand secret, pauvre folle va !

Tu n'as jamais révélé le moindre détail sur ces sombres moments de ton existence d’antan à qui que ce soit, et donc, outre ta personne, seuls ceux ayant pris part aux événements susnommés lors de leurs déroulement furent jamais au courant de ces mystères qu'ils emportèrent dans leur tombe. Ils sont en effet tous disparus aujourd'hui, toi-même étant l’exception. Lassée d'ailleurs de a vie par une existence qui perdure et traîne en longueur, même trop à ton goût, tu n'as plus à cœur à ce jour qu'au seul rêve qui, bien que totalement démesuré et fruit de l'hérésie ou même de la démence aux yeux de bons nombre, demeure selon toi dans le champs des possibilités. Le but concret que tu poursuis donc de manière unique et par prolongement de tout ton soûl est la conquête du monde, que nous avons mis en avant lors du résumé de ce qui est encore capable d'éveiller en toi un intérêt réel.

Derrière cet objectif pour le moins à la hauteur de ton esprit de compétition, se cache l'envie profonde de redorer le blason du monde en le purifiant et en réduisant à néant tout ce qui donne naissance aux fléaux qui le consument de nos jours par l'aval sur tous que conférerait une réelle propriété de la planète. Tu aspires à la paix dans le monde et à l'harmonie parfaite entre tous ceux qui peuplent ce monde, ni plus, ni moins aussi étonnant que cela puisse paraître. Bien entendu, un second songe, bien que nettement moins mis en exergue dans ton chef, demeure lui aussi présent. Celui-ci est que, une fois les premiers objectifs atteints, tu parcoures le monde dans son entièreté afin d'en découvrir les moindres recoins et les moindres secrets, en faisant le tour de fond en comble et révélant chacun des mystères qu'il renferme encore.

J'y pense, il y a une dernière citation à prendre en compte dans la détermination de tes caractère et comportement dont voici les mots en question. « Le guerrier se doit de faire preuve de détermination. La modération est souvent considérée comme une faiblesse. Et l'exagération et l'outrance comme une qualité. Il est bon de ne pas l'oublier. » En effet, tu ne comptes pas dans tes habitudes de faire les choses à moitié, à l'inverse ; tu t'efforces de faire et vivre toute chose au maximum en en profitant autant qu'il te l'est permis en dépits de ta lassitude pour la vie, exploitant pleinement chaque moment en mettant en exergue dans ton esprit le fait que certaines personnes n'ont pas la chance d’exister librement comme c'est ton cas, état que tu peux d'ailleurs amplement défendre par la force si besoin est. Bien évidement, c'est aussi bien valable dans la vie de tous les jours que dans le cadre d'un duel ou tout autre confrontation dont tu feras en sorte de mettre à profit autant que tu le peux, que ce soit en savourant l’entrelacs des lames ou encore en te servant de la bataille pour progresser en t'instruisant d'une manière ou d'une autre.

Une autre chose d'importance est l'unique trait de ta personnalité qui est resté identique malgré les années et les événements, ni effacé ni altéré quoi qu'il advienne ; la paresse et la fainéantise qui furent toujours tiennes. C'est une part de toi-même qui est présente depuis ta venue au monde et qui subsistera probablement jusqu'à ce que tu le quittes. Très économe de tes efforts et te ménageant à outrance pour ne pas dire que tu es totalement départie de tout désir de faire quelque chose à laquelle tu te refuses, aussi anodine qu'importante sans la moindre distinction. Fadasse que tu es, tu ne prendras pas la peine d'user de tes forces si tu ne le veux pas pour un motif X ou Y et il n'est même pas la peine de négocier ; cela ne sert strictement à rien. Il faut réellement que tu obtiennes a motivation nécessaire par la chose en elle-même ou les circonstances qui l'entourent. Sans cela, il n'est pas la peine d'espérer pouvoir compter sur ta collaboration qui, même une fois obtenue, au vu des éléments précédents s'avérera, comme on l'aura deviné, assez délicate.

Par le peu de possibilité de te convaincre -pour ne pas dire qu'il n'y en a pas du tout-, il n'y a qu'à espérer pour ceux qui auraient le désir d'acquérir ton soutien, même tel qu'il est, que les conditions de la demande parviennent à te persuader de manière directe et définitive, sans quoi l'espoir n'est plus permis. Pour achever cette description, il est une dernière chose sur laquelle il est nécessaire de faire lumière : en effet, alors que beaucoup pourraient considérer que le paradoxe pêche par trop d’orgueil et de vanité, il n'en n'est rien ; c'est une assurance sans commune mesure que tu arbores en réalité par tes airs que nombres de tais pairs voient comme hautains. Tu ne te mésestimes simplement pas, au même titre que tes vis-à-vis que tu sais traiter à leur juste valeur, celle-ci variant bien entendu d'une personne à une autre. Que l'on ne s'y trompe pas, c'est bel et bien ta seule confiance en tes capacités qui te donnent ces airs distingues, même si la noblesse de ton sang n'y est certainement pas pour rien non pus dans le fond même si sa contribution ne serait que certes minime..

Maintenant que j'y regarde de plus près, Riven, tu es vraiment de ceux dont le lot quotidien est de sortir de l'ordinaire, ne fût-ce déjà que par ton aspect qui s'avère pour le moins atypique. J'veux dire par la que tune passes vraiment pas inaperçue. De prime abord, je pourrais aisément entamer une description rapide et concise de ton apparence de par ta taille, qui se départit du commun ; tu te vois en effet nantie d'une hauteur assez impressionnante, avouons-le, qui dépasse le mètre quatre-vingt de deux centimètres. Elle se proportionne vis-à-vis d'un poids qui s'élève exactement soixante-treize kilogrammes ; ces deux données permettent d'ores et déjà d'énoncer le fait que tu possèdes un poids quelque peu au-dessous de la moyenne régulière, sveltesse que tu fis tienne par nombre d'entraînements quotidiens intensifs, qui te permirent d'assouplir tes muscles -bien que ceux-ci soient déjà exagérément flexibles par nature- ainsi que de développer quelque peu ta masse musculaire qui, à ce jour, se révèle plus que correctement taillée sans pour autant sombrer dans l'excès comme c'est le cas pour certains. Néanmoins, son tracé soigneux et joliment dessiné, rehaussée par la robe basanée fournie par ton épiderme, te ferais très certainement jalouser par plus d'un s'il était apparent.

Dotée d'une carrure assez massive, tu demeures néanmoins d'une grande agilité que nous pourrions qualifier de féline tant elle est conséquente, et ton corps, d'une grande aisance de mouvement qui te fut procurée par ton dur labeur matinal de chaque jour, est également pourvu d'une force brute qui n'a rien à envier à celle, globale des icônes constituant à ce jour le Soldier, allant pratiquement jusqu'à rivaliser avec celle de mégalithe tel Angeal. Comme nous y avons précédemment fait allusion, tu es également d'une couleur de peau naturelle fortement halée et colorant ta peau d'une teinte bronzée qu'il convient de qualifier de parfaite. Ceci, d'ailleurs, au même titre que tes prunelles nitescences . Tes pupilles, en effet, se voient luire d'une éclatante et somptueuse couleur rubis qu'il semble d'une abyssale profondeur tant l’impression qui s’imprègne en nous jusqu'à l'âme lorsque nous rencontrons ton regard nous laisse s'imaginer en train de sombrer dans d'océaniques profondeurs. Perçants, tes yeux revendiquent une acuité visuelle parfaite et sans la moindre anicroche, tant et si viens qu'il nous semble être percé jusqu'au cœur lorsque nos œillades en viennent à croiser cette teinte flamboyante qui luit de mille feux féeriques avec une intensité que l'ont pourrait fort bien dire accablante.

Ton faciès Riven, qui, de dos, pourrait potentiellement être désigné comme étant androgyne permet à quiconque de chasser tout doute lorsque tu en viens à te retourner et à nous dévisager. Doté de trais anguleux mais néanmoins assez finement que pour définir qu'il s'agit d'une femme, tu es coutumière de marcher la tête haute et donc, en laissant voir à tous ta face qui jamais ne se défait de son expression d'imperturbabilité si ce n'est pour opter pour une mine différente de manière évanescente, qui est bien souvent celle correspondant à l'indifférence ou même à la consternation. C'est une crinière à la couleur argentée portée de manière innée qui vient contraster avec une indéniable beauté avec la teinte de ta chair ; cette masse capillaire se hérisse de manière quelque peu anarchiques – mais néanmoins toujours vers l'arrière- sur ton crâne, souples et doux mais conservant cependant cette curieuse coiffure qui malgré sa singularité, est tout ce qu'il y a de plus naturelle quoi que l'on puisse en dire.

Deux mèches d'envergure légèrement -mais tout de même sensiblement- plus longues que le reste de la crinière immaculée viennent encadrer ton visage aux trais nets détonant avec une mâchoire que l'on pourrait dire quelque peu carrée. Tu conserves toutefois, et ce de manière perpétuelle, l'expression mitigée, entre la mélancolie et l'indifférence qui prend place sur tes trais. Cette mine parait généralement hautaine et peut laisser croire que tu arbores par dédain ou mépris ; que nenni, il s'agit simplement de ta moue naturelle exprimant toute la lassitude qui te caractérise d'ordinaire. Mais ceci a déjà été évoqué il y a de cela quelques minutes, aussi, poursuivons. Ta joue gauche, quant à elle, arbore une marque blanche faite de pigments incrusté sous ta peau. Il s'agit la d'un souvenir plus que précieux et d'un garde fou qui n'a de cesse de te rappeler tes erreurs passées -qui te valent ton actuelle froideur- et t'inspire ta droiture. Une fois de plus, il s'agit d'ostentation rehaussant le teint mat que tu portes fièrement.




balayant les cendres du passé

C'est sous le zénith du soleil de midi que tu vins au monde alors qu'une chaleur accablante dominait Midgar depuis les rayons du soleil dardant grâce auxquels elle exerçait son emprise sur la populace Midgariène. Ta naissance se fit dans une famille de petite noblesse. Dès ton premier cri, le charmant bambins que tu étais à l'époque était déjà pourvu de cette étonnante crinière qui le différenciait de ses pairs. C'est un attribut que tu dois à ton père, qui lui-même avait également cette teinte pour le moins originale de manière naturelle et innée qui plus est. Le plus surprenant étant que nul autre dans la famille avant ton géniteur n'avait été pourvu de cette intrigante particularité.

Cette spécificité avait déjà été à l'époque considérée comme étant un présage d'une vie heureuse et allègre, emplie d'un grand bonheur, et il était vrai que l'existence de ton paternel n'avait guère eu connaissance des affres dévastatrice d'une sombre vie, bien qu'il ait déjà bon nombre d'années derrière lui. Aussi cette coloration capillaire immaculée fût-elle érigée en porte-bonheur naturel pour l'enfant qui venait de naître et dont déjà les yeux luisaient de la couleur rubis. De par ton sang, pur et noble, point de passage par Midgar; tu grandis dans le calme et la tranquillité, derrière les portes farouchement protégées. Cependant, celui qui t'avait engendré, et t'avait confié son épiderme de même que sa crinière, était l'un de ces fameux sabreurs, de ces nettoyeurs en charge des montres qui portent le sobriquet de Soldat Pas n'importe lequel, non... Un première classe! Ni plus, ni moins! Avec pareille hérédité, comment ne point être fier de celui qui t'avait donné la vie?

Souhaitant plus que tout marcher dans les traces de ton père et perpétuer sa volonté en entrant au sein des armées, dès que ton babil joyeux prit la forme de paroles et que tu pûs te tenir sur tes jambes, déjà tu en venais à provoquer ton propre père en duel de manière régulière. Point de vélocité là-dedans, simplement l'envie irrésistible de se livrer aux passes d'armes malgré ta jeunesse et d'apprendre afin de progresser pour un jour surclasser celui qui était ton modèle. Enchaînant inlassablement les affrontements avec ton paternel, ne te départissant pas du sourire goguenard t'ornant les traits, tu n'avais de cesse de le provoquer encore et encore sans jamais y trouver de fin ou de satisfaction tant que tu n'aurais pas acquis la force nécessaire pour triompher. Jamais l'amertume de ces répétitives défaites ne vint gâcher l'engouement dont tu faisais preuve... Une fougue qui faisait extrêmement plaisir à voir, il faut bien l'avouer. Même si ta génitrice, elle, désapprouvait ces jeux dangereux et ce à quoi ils destinaient inexorablement sa progéniture, elle se refusait à aller à l'encontre de la volonté et des rêves de sa fille pour ses propres réserves sur le sujet.

Aussi les entrechocs des lames de bois résonnaient-ils dans le jardin chaque soir, tradition bien vite établie, et généralement accompagnée des railleries des deux belligérants qui tournaient ces rixes factices à la rigolade aussi bien l'un que l'autre malgré tout l'entrain et toute la détermination que l'adolescente que tu étais bien vite devenue mettait dans ces entraînements quotidiens. Mais les années passaient et tu grandissais de manière inéluctable, le temps suivant son cours habituel et faisant tourner sa roue et ses aiguilles sans fin. Les coups étaient plus précis, plus forts, plus judicieux chaque jour, et le chef de clan qu'était ton père ne pouvait s'arrêter de redoubler chaque jour un peu plus de vigilance pour ne pas mordre la poussière, son familier adversaire menaçant à chaque nouvel affrontement de remporter sa première victoire. Oui, car, même si cela n'était pas du goût de sa dulcinée qui craignait que le découragement ne finisse par te gagner , jamais il ne te concéda volontairement de confrontation, jugeant qu'il était meilleur pour ta force de caractère que de n'accéder à cette récompense bien méritée que lorsqu'elle sera atteinte de manière indiscutable et sans artifice quelconque.




déchirure